
En attendant que les négociations sur le prix des carburants entre la préfecture, les pétroliers et la Région ne commencent, le gouvernement a décidé de mettre les pieds dans le plat en annonçant qu'il n'y aurait pas "d'évolution" des prix dans les départements d'Outre-mer selon le communiqué du ministre de l'Outre-mer Victorin Lurel.
Une prise de position qui intervient après la baisse annoncée par le gouvernement allant jusqu'à 6 centimes à la pompe en hexagone. La nouvelle pourrait ravir les automobilistes réunionnais qui s'attendent à une hausse vertigineuse des prix des carburants le 1er septembre (+12 centimes pour le sans-plomb et +5 centimes pour le gasoil). Mais le gel des prix à la pompe pourrait aussi ne pas avoir lieu si les acteurs du carburant à la Réunion trouvent un compromis d'ici samedi.
Le ministre de l'Outre-mer a saisi les préfets ultra-marin, dont Jean-Luc Marx, nouveau préfet de la Réunion, pour organiser au plus vite la mise en oeuvre du plan gouvernemental contre la hausse des carburants à la pompe. Un plan qui doit tenir compte des particularités fiscales qui composent le prix d'un litre de carburant.
En métropole, les taxes qui forment le prix d'un litre de carburant sont différentes de celles des départements d'outre-mer. On parle de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui ne s'appliquent pas dans nos territoires. A la Réunion, le prix de l'essence se compose de l'octroi de mer, de l'octroi de mer régional et de la taxe spéciale sur la consommation. Une fiscalité votée par la Région et affectée au budget des collectivités territoriales.
En attendant de trouver une application locale au dispositif mis en place en hexagone, Victorin Lurel a expliqué dans son communiqué que : "Des quatre départements d’outre-mer dans lesquels s’applique un contrôle des prix et dans l’attente des résultats de ces négociations, il n’y aura pas d’évolution des prix des carburants". Reste à savoir si ce gel sera réellement effectif, les négociations qui vont débuter dès aujourd'hui pourrai aboutir à un compromis se traduisant par une baisse équivalente (-6 centimes d'euro) à celle observée en hexagone.
L'Etat devra convaincre la Région et mettre en place un système de compensation à l'euro prêt pour que le Conseil régional baisse ses taxes. Quant aux pétroliers, ils ont toujours indiqué vouloir participer aux discussions sans toucher à leur marge.
Une prise de position qui intervient après la baisse annoncée par le gouvernement allant jusqu'à 6 centimes à la pompe en hexagone. La nouvelle pourrait ravir les automobilistes réunionnais qui s'attendent à une hausse vertigineuse des prix des carburants le 1er septembre (+12 centimes pour le sans-plomb et +5 centimes pour le gasoil). Mais le gel des prix à la pompe pourrait aussi ne pas avoir lieu si les acteurs du carburant à la Réunion trouvent un compromis d'ici samedi.
Le ministre de l'Outre-mer a saisi les préfets ultra-marin, dont Jean-Luc Marx, nouveau préfet de la Réunion, pour organiser au plus vite la mise en oeuvre du plan gouvernemental contre la hausse des carburants à la pompe. Un plan qui doit tenir compte des particularités fiscales qui composent le prix d'un litre de carburant.
En métropole, les taxes qui forment le prix d'un litre de carburant sont différentes de celles des départements d'outre-mer. On parle de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui ne s'appliquent pas dans nos territoires. A la Réunion, le prix de l'essence se compose de l'octroi de mer, de l'octroi de mer régional et de la taxe spéciale sur la consommation. Une fiscalité votée par la Région et affectée au budget des collectivités territoriales.
En attendant de trouver une application locale au dispositif mis en place en hexagone, Victorin Lurel a expliqué dans son communiqué que : "Des quatre départements d’outre-mer dans lesquels s’applique un contrôle des prix et dans l’attente des résultats de ces négociations, il n’y aura pas d’évolution des prix des carburants". Reste à savoir si ce gel sera réellement effectif, les négociations qui vont débuter dès aujourd'hui pourrai aboutir à un compromis se traduisant par une baisse équivalente (-6 centimes d'euro) à celle observée en hexagone.
L'Etat devra convaincre la Région et mettre en place un système de compensation à l'euro prêt pour que le Conseil régional baisse ses taxes. Quant aux pétroliers, ils ont toujours indiqué vouloir participer aux discussions sans toucher à leur marge.