L'augmentation de carburant prévue ce 1er septembre va faire très mal aux portefeuilles des Réunionnais. Avec une hausse de 12 centimes pour le sans-plomb et de 5 centimes pour le gasoil, les prix à la pompe vont atteindre des records jamais égalés avec 1,73 euro le litre de sans-plomb et 1,31 euro pour le gasoil. Le nouveau préfet de la Réunion va devoir se saisir rapidement de cette problématique d'autant que depuis le décret de 2010, la Préfecture de la Réunion fixe le prix des hydrocarbures par arrêté préfectoral chaque mois.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a annoncé une baisse des taxes perçues par l'Etat sur les produits pétroliers. Or, le mécanisme est différend dans notre l'île, l'Etat ne touchant qu'un infime pourcentage (0,2 centimes par litre), c'est uniquement la Région qui peut agir sur ce levier à la Réunion.
"C'est un problème national (…). Il est clair que le gouvernement veut maintenir le pouvoir d'achat et le prix de l'essence représente une dépense importante. Des décisions vont être prises dans les heures et jours qui viennent. Ce sont des décisions nationales et il faudra que ces décisions trouvent leur traduction au niveau local", explique Jean-Luc Marx.
Dans cette optique, le nouveau préfet de la Réunion s'est immédiatement saisi de ce dossier et s'est entretenu dans la matinée avec Didier Robert, président du Conseil régional. "Je suis à disposition du gouvernement et j'attends les instructions pour faire en sorte qu'ici comme ailleurs des mesures de limitation de la croissance ou de baisse des prix puissent s'appliquer de façon intelligente. J'ai rencontré le président du Conseil régional avec lequel nous nous sommes entretenus sur ce sujet", souligne Jean-Luc Marx.
Pour l'instant les contours d'une décision locale reste floue sur la baisse du carburant, mais belle et bien dans les tuyaux. Reste qu'elle dépendra de la Région, principale collecteur de la taxe sur les hydrocarbures à la Réunion. Jean-Luc Marx n'a pas souhaité s'exprimer sur la teneur de sa rencontre avec Didier Robert, laissant le soin à ce dernier d'en faire le compte rendu.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a annoncé une baisse des taxes perçues par l'Etat sur les produits pétroliers. Or, le mécanisme est différend dans notre l'île, l'Etat ne touchant qu'un infime pourcentage (0,2 centimes par litre), c'est uniquement la Région qui peut agir sur ce levier à la Réunion.
"C'est un problème national (…). Il est clair que le gouvernement veut maintenir le pouvoir d'achat et le prix de l'essence représente une dépense importante. Des décisions vont être prises dans les heures et jours qui viennent. Ce sont des décisions nationales et il faudra que ces décisions trouvent leur traduction au niveau local", explique Jean-Luc Marx.
Dans cette optique, le nouveau préfet de la Réunion s'est immédiatement saisi de ce dossier et s'est entretenu dans la matinée avec Didier Robert, président du Conseil régional. "Je suis à disposition du gouvernement et j'attends les instructions pour faire en sorte qu'ici comme ailleurs des mesures de limitation de la croissance ou de baisse des prix puissent s'appliquer de façon intelligente. J'ai rencontré le président du Conseil régional avec lequel nous nous sommes entretenus sur ce sujet", souligne Jean-Luc Marx.
Pour l'instant les contours d'une décision locale reste floue sur la baisse du carburant, mais belle et bien dans les tuyaux. Reste qu'elle dépendra de la Région, principale collecteur de la taxe sur les hydrocarbures à la Réunion. Jean-Luc Marx n'a pas souhaité s'exprimer sur la teneur de sa rencontre avec Didier Robert, laissant le soin à ce dernier d'en faire le compte rendu.