
Si rien n'est fait d'ici ce samedi, les prix à la pompe seront gelés. Une annonce faite mardi soir par le ministre des Outre-mers, Victorin Lurel, suite aux annonces du gouvernement sur la baisse du carburant en métropole (- 6 centimes à la pompe). Mais la donne est différente dans les DOM et à la Réunion en raison d'un mécanisme de fixation des prix, différent de l'hexagone. A la Réunion, c'est le préfet qui fixe les prix depuis le décret de 2010 en tenant compte des éléments chiffrés (cotation, parité euro/dollar et prix CAF) fournis par les pétroliers.
Cette annonce ne convient pas aux pétroliers qui avaient tablé sur une forte augmentation des prix ( + 12 centimes pour le sans-plomb et + 5 centimes pour le gasoil) au 1er septembre. Si la hausse n'est pas mise en place par le préfet et que le gel des prix est effectif, c'est un manque à gagner pour eux. Eric Le Blevec, directeur général de Total Réunion, s'était prononcé sur ce gel dans nos colonnes hier (voir ici ).
Après l'annonce de mardi, on s'attendait à des rencontres rapides entre le préfet, les pétroliers et la Région. Il n'en a rien été, le nouveau préfet, Jean-Luc Marx, a décidé de recevoir les pétroliers cet après-midi à la préfecture de Saint-Denis. Comme en métropole, le préfet attend un geste des pétroliers. Mais ces derniers ont expliqué dans la presse cette semaine ne pas pouvoir faire d'effort sur les prix.
La réunion de cet après-midi risque d'être particulièrement tendue entre le représentant de l'Etat et les pétroliers si chacun campe sur sa position. Reste la position de Total France, ce dernier a accepté de participer à la baisse des carburants en métropole. Une position qui pourrait bien pousser les pétroliers à faire le même effort que celui fait en hexagone depuis ce mercredi.
Pour le moment, aucun rendez-vous n'a été fixé avec la Région, principal collecteur de taxe sur les carburants. Didier Robert, président du Conseil régional, a été clair depuis le début, la Région a gelé les prix du carburant pendant trois mois entre mars et juin, maintenant c'est au tour de l'Etat de prendre ses "responsabilités". La Région est prête à baisser sa fiscalité si et seulement si l'Etat compense au centime d'euro prêt.
Les deux prochains jours s'annoncent très long du côté de la préfecture…
Cette annonce ne convient pas aux pétroliers qui avaient tablé sur une forte augmentation des prix ( + 12 centimes pour le sans-plomb et + 5 centimes pour le gasoil) au 1er septembre. Si la hausse n'est pas mise en place par le préfet et que le gel des prix est effectif, c'est un manque à gagner pour eux. Eric Le Blevec, directeur général de Total Réunion, s'était prononcé sur ce gel dans nos colonnes hier (voir ici ).
Après l'annonce de mardi, on s'attendait à des rencontres rapides entre le préfet, les pétroliers et la Région. Il n'en a rien été, le nouveau préfet, Jean-Luc Marx, a décidé de recevoir les pétroliers cet après-midi à la préfecture de Saint-Denis. Comme en métropole, le préfet attend un geste des pétroliers. Mais ces derniers ont expliqué dans la presse cette semaine ne pas pouvoir faire d'effort sur les prix.
La réunion de cet après-midi risque d'être particulièrement tendue entre le représentant de l'Etat et les pétroliers si chacun campe sur sa position. Reste la position de Total France, ce dernier a accepté de participer à la baisse des carburants en métropole. Une position qui pourrait bien pousser les pétroliers à faire le même effort que celui fait en hexagone depuis ce mercredi.
Pour le moment, aucun rendez-vous n'a été fixé avec la Région, principal collecteur de taxe sur les carburants. Didier Robert, président du Conseil régional, a été clair depuis le début, la Région a gelé les prix du carburant pendant trois mois entre mars et juin, maintenant c'est au tour de l'Etat de prendre ses "responsabilités". La Région est prête à baisser sa fiscalité si et seulement si l'Etat compense au centime d'euro prêt.
Les deux prochains jours s'annoncent très long du côté de la préfecture…