Le dossier carburant est au point mort depuis les dernières discussions, mardi, entre les pétroliers et les gérants de stations-service. Depuis, aucune avancée si ce ne sont les demandes d’efforts formulées par Victorin Lurel, ministre de l’Outre-mer, aux importateurs et distributeurs. Devant ce statut quo, Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR, s’est dit solidaire avec les gérants de stations-service.
De tous les combats, le président de la FNTR se dit préoccuppé par les augmentations de carburants, même si ce dernier reconnait que des avancées ont eu lieu pour les professionnels de la route (ndlr: Mise en place du gasoil professionnel par la Région). « Je demande à l’Etat de faire un effort. Durant la campagne présidentielle, le gel des prix a été une promesse électorale« , rappelle-t-il.
Jean-Bernard Caroupaye souhaite que tout le monde se mette « autour de la table » et que la « batay coq » entre la Région et l’Etat cesse. Et en cas de non avancée dans le dossier, le président de la FNTR brandit la menace d’une action. « Si lundi, les gérants baissent leur rideau, on déclenche une grève« , explique-t-il. Le mot est lâché.
« On est prêt à descendre dans la rue si l’Etat et la Région ne bougent pas« , ajoute-t-il. Et la cible est une nouvelle fois toute désignée pour le président de la FNTR : La SRPP (Société réunionnais de produits pétroliers) au Port.
On se souvient encore des derniers blocages en février dernier, et de Jean-Bernard Caroupaye s’allongeant sur le bitume… « Ils peuvent faire mieux que 2 centimes. L’effort est possible, mais tant que tout le monde se renvoie la balle, ce sont les Réunionnais qui en paient les conséquence« , conclut-il.