
Hier, lors de la table ronde en préfecture sur la baisse du carburant, le thème de la vie chère n'était pas à l'ordre du jour et l'ARCP, présidée par Jean-Hugues Ratenon, n'était pas invitée. Il aura fallu la "volonté" des transporteurs, des associations de consommateurs et de la pression populaire, pour faire entrer le débat de la vie chère autour de la table ronde. "Une première étape a été franchie, des avancées ont été constatées", explique Eric Parlier, membre de l'ARCP. "Grâce à la pression populaire, on a pu entrer à la table des négociations. On a obtenu une baisse de 8 centimes sur le prix des carburants et la baisse de 40 produits de première nécessité", ajoute de son côté Amandine. Des annonces qui n'ont pas plu à la population massée le long des grilles de la préfecture.
Devant le mécontentement, les membres de l'ARCP appellent donc à la révolution douce. "Une révolution douce, très douce où les idées et les paroles seront les armes", explique Jean-Hugues Ratenon, qui condamne une nouvelle fois les violences qui ont eu lieu une nouvelle fois à la Réunion cette nuit. "J'appelle au calme et a cessé toutes les violences", rappelle-t-il.
Pour le président de l'ARCP, les mesures d'hier ont permis d'ouvrir la voie à de nouvelles discussions. "Il n'y a qu'à voir les comparaisons de prix entre la métropole et la Réunion", souligne-t-il. Pour cela, l'ARCP a épluché et comparé les prix sur des prospectus de supermarché. "On a comparé les prix sur une même enseigne, la moins chère à la Réunion, c'est à dire Leclerc. On a comparé le prix au kilo. Par exemple, le prix au kilo d'un pack de yaourt Activia est de 3,02 euros contre 1,43 euros pour la métropole", explique Brigitte, membre de l'ARCP. Et les exemples proposés par l'ARCP sont nombreux. "Quand on regarde l'écart de prix, on se pose légitimement des questions. Quel est le coût d'importation, quelles sont les taxes ?", s'interroge Jean-Hugues Ratenon. Pointé du doigt, les marges des distributeurs, "elles ne sont pas étrangères à cette situation de vie chère", ajoute-t-il.
"Liste Cospar et administration des prix"
Pour le président de l'ARCP, la baisse ou le gel des prix sur 40 produits de nécessité n'est pas la solution. "Vous comprenez mon état à la sortie et la réaction de la population", explique-t-il. Le principal regret de Jean-Hugues Ratenon à cette table ronde, la non présence de la grande distribution. "Ce ne sont que des propositions, il n'y a pas eu de discussions. Je voulais que le préfet les convoque. Je voulais négocier toute la nuit", explique-t-il. La proposition faite autour de la table est en-dessous de l'accord Cospar, accord qui n'est pas "respecté" à certains endroits. "Je demande au Prefet de redémarrer les discussions au plus vite, avec l'appui des élus. Il faut intégrer ces 40 produits à la liste Cospar (…) Et surtout, il faut interpeller le gouvernement pour administrer les prix", souligne-t-il.
Pour le moment, les discussions sont en cours et une liste de produit doit-être présentée mardi prochain. "J'attends toujours d'être contacté par le préfet, je suis à sa disposition", souligne Jean-Hugues Ratenon.
Une autre proposition abordée, une prime de vie chère pérenne pour l'ensemble des Réunionnais. "Il faut rehausser le niveau du pouvoir d'achat. Il faut accorder une prime de vie chère pour compenser la vie chère à la Réunion", explique-t-il. Enfin, le président de l'ARCP demande à Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, de clarifier sa position sur la proposition d'étendre les CUI au moins de 25 ans.
"Les pistes sont ouvertes et c'est à la population de s'engouffrer dedans. On ne peut plus cacher le rêve d'une révolution douce", conclut Jean-Hugues Ratenon.
Devant le mécontentement, les membres de l'ARCP appellent donc à la révolution douce. "Une révolution douce, très douce où les idées et les paroles seront les armes", explique Jean-Hugues Ratenon, qui condamne une nouvelle fois les violences qui ont eu lieu une nouvelle fois à la Réunion cette nuit. "J'appelle au calme et a cessé toutes les violences", rappelle-t-il.
Pour le président de l'ARCP, les mesures d'hier ont permis d'ouvrir la voie à de nouvelles discussions. "Il n'y a qu'à voir les comparaisons de prix entre la métropole et la Réunion", souligne-t-il. Pour cela, l'ARCP a épluché et comparé les prix sur des prospectus de supermarché. "On a comparé les prix sur une même enseigne, la moins chère à la Réunion, c'est à dire Leclerc. On a comparé le prix au kilo. Par exemple, le prix au kilo d'un pack de yaourt Activia est de 3,02 euros contre 1,43 euros pour la métropole", explique Brigitte, membre de l'ARCP. Et les exemples proposés par l'ARCP sont nombreux. "Quand on regarde l'écart de prix, on se pose légitimement des questions. Quel est le coût d'importation, quelles sont les taxes ?", s'interroge Jean-Hugues Ratenon. Pointé du doigt, les marges des distributeurs, "elles ne sont pas étrangères à cette situation de vie chère", ajoute-t-il.
"Liste Cospar et administration des prix"
Pour le président de l'ARCP, la baisse ou le gel des prix sur 40 produits de nécessité n'est pas la solution. "Vous comprenez mon état à la sortie et la réaction de la population", explique-t-il. Le principal regret de Jean-Hugues Ratenon à cette table ronde, la non présence de la grande distribution. "Ce ne sont que des propositions, il n'y a pas eu de discussions. Je voulais que le préfet les convoque. Je voulais négocier toute la nuit", explique-t-il. La proposition faite autour de la table est en-dessous de l'accord Cospar, accord qui n'est pas "respecté" à certains endroits. "Je demande au Prefet de redémarrer les discussions au plus vite, avec l'appui des élus. Il faut intégrer ces 40 produits à la liste Cospar (…) Et surtout, il faut interpeller le gouvernement pour administrer les prix", souligne-t-il.
Pour le moment, les discussions sont en cours et une liste de produit doit-être présentée mardi prochain. "J'attends toujours d'être contacté par le préfet, je suis à sa disposition", souligne Jean-Hugues Ratenon.
Une autre proposition abordée, une prime de vie chère pérenne pour l'ensemble des Réunionnais. "Il faut rehausser le niveau du pouvoir d'achat. Il faut accorder une prime de vie chère pour compenser la vie chère à la Réunion", explique-t-il. Enfin, le président de l'ARCP demande à Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, de clarifier sa position sur la proposition d'étendre les CUI au moins de 25 ans.
"Les pistes sont ouvertes et c'est à la population de s'engouffrer dedans. On ne peut plus cacher le rêve d'une révolution douce", conclut Jean-Hugues Ratenon.