
Concernant les barrages…
"Depuis plus d'une semaine, je demande à l'Intersyndicale des Professionnels de la Route (IPR), responsable du désordre aujourd'hui, de ne pas arriver à cette situation. Je regrette vivement de ne pas avoir été entendu.
Quoi qu'il en soit, la police et les gendarmes sont mobilisés depuis ce matin. Leur travail est difficile pour aboutir à la levée des barrages par la persuasion, ou pas la force. Il a fallu faire preuve d'une conviction virile parfois.
Sachez aussi, qu'il y a un aspect d'ordre public qui me concerne, et un aspect judiciaire. Le Procureur général de la République a demandé de verbaliser. Des PV ont été dressés. Et que ceux qui ont démonté leur plaque d'immatriculation ne s'y trompent pas, on les retrouvera après."
Concernant un retour éventuel aux négociations cet après-midi…
"Mon téléphone est ouvert, je suis disponible pour que, dès qu'on le souhaite, on puisse reprendre les discussions qui ont été interrompues bien inutilement hier soir. Je lance un appel à la raison. Cette problématique est récurrente à la Réunion. Donc hier, j'ai proposé la mise en place d'un débat autour de l'énergie à la Réunion et de son prix. Je souhaite que dans les 4 mois qui viennent, on lance une réflexion de fond."
Concernant les revendications des professionnels…
"Le problème ne se pose pas comme en 2008 car le régime de fixation des prix était opaque. Aujourd'hui, il est transparent. On s'aperçoit que la fiscalité pèse sur le sans-plomb, et pour le gasoil, c'est le prix CAF, prix acheté à Singapour et qui ne comporte aucune marge.
Les transporteurs ont obtenu la mise en place d'un fonds de garantie qui les préserve de l'évolution des cours du gasoil, et qui s'ajoute aux ristournes dont ils bénéficient déjà. Enfin, ils ont obtenu l'application de la charte. C'était réclamé, c'est désormais acquis."
Concernant la baisse de 25 centimes pour la population…
"Déjà, la population a obtenu une baisse du prix de la bouteille de gaz, qui n'a aucune équivalence dans toute l'Europe.
Pour les 25 centimes, c'est totalement impossible ! Ça ne répond à aucune réalité objective. Le gasoil à la Réunion est d'ailleurs le moins cher de toute la France et des DOM-TOM, quant au sans-plomb, il est vrai qu'il est plus cher que la moyenne.
La marge brute des pétroliers et des distributeurs est de l'ordre de 19 centimes par litre de carburant. Comment arriver alors à financier une baisse de 25 centimes, cette revendication est absurde.
Je le répète, la solution pour sortir de ce conflit c'est d'accepter de faire un travail de fond sur l'énergie à la Réunion. Peut-être arriverons nous à la mise en place d'un juste prix, mais cela ne peut se faire en un claquement de doigt."
"Depuis plus d'une semaine, je demande à l'Intersyndicale des Professionnels de la Route (IPR), responsable du désordre aujourd'hui, de ne pas arriver à cette situation. Je regrette vivement de ne pas avoir été entendu.
Quoi qu'il en soit, la police et les gendarmes sont mobilisés depuis ce matin. Leur travail est difficile pour aboutir à la levée des barrages par la persuasion, ou pas la force. Il a fallu faire preuve d'une conviction virile parfois.
Sachez aussi, qu'il y a un aspect d'ordre public qui me concerne, et un aspect judiciaire. Le Procureur général de la République a demandé de verbaliser. Des PV ont été dressés. Et que ceux qui ont démonté leur plaque d'immatriculation ne s'y trompent pas, on les retrouvera après."
Concernant un retour éventuel aux négociations cet après-midi…
"Mon téléphone est ouvert, je suis disponible pour que, dès qu'on le souhaite, on puisse reprendre les discussions qui ont été interrompues bien inutilement hier soir. Je lance un appel à la raison. Cette problématique est récurrente à la Réunion. Donc hier, j'ai proposé la mise en place d'un débat autour de l'énergie à la Réunion et de son prix. Je souhaite que dans les 4 mois qui viennent, on lance une réflexion de fond."
Concernant les revendications des professionnels…
"Le problème ne se pose pas comme en 2008 car le régime de fixation des prix était opaque. Aujourd'hui, il est transparent. On s'aperçoit que la fiscalité pèse sur le sans-plomb, et pour le gasoil, c'est le prix CAF, prix acheté à Singapour et qui ne comporte aucune marge.
Les transporteurs ont obtenu la mise en place d'un fonds de garantie qui les préserve de l'évolution des cours du gasoil, et qui s'ajoute aux ristournes dont ils bénéficient déjà. Enfin, ils ont obtenu l'application de la charte. C'était réclamé, c'est désormais acquis."
Concernant la baisse de 25 centimes pour la population…
"Déjà, la population a obtenu une baisse du prix de la bouteille de gaz, qui n'a aucune équivalence dans toute l'Europe.
Pour les 25 centimes, c'est totalement impossible ! Ça ne répond à aucune réalité objective. Le gasoil à la Réunion est d'ailleurs le moins cher de toute la France et des DOM-TOM, quant au sans-plomb, il est vrai qu'il est plus cher que la moyenne.
La marge brute des pétroliers et des distributeurs est de l'ordre de 19 centimes par litre de carburant. Comment arriver alors à financier une baisse de 25 centimes, cette revendication est absurde.
Je le répète, la solution pour sortir de ce conflit c'est d'accepter de faire un travail de fond sur l'énergie à la Réunion. Peut-être arriverons nous à la mise en place d'un juste prix, mais cela ne peut se faire en un claquement de doigt."