
Hier se tenait à la CCIR le "Grand débat" de l'atelier 1 sur la formation des prix des carburants à la Réunion. Une invitée de "marque" était présente, Anne Bolliet, inspectrice générale des finances et co-auteure du fameux rapport sur la formation des prix des carburants dans les DOM en 2009. Après avoir remis en cause la nouvelle unité de stockage avancée par la Région, le prix administré a été pointé du doigt. Une spécifié des DOM qu'il faudrait peut-être revoir, car mal adaptée.
Aujourd'hui, le prix des carburants est fixé chaque mois par la préfecture en fonction du prix CAF (Coût assurance fret). Une spécificité des départements d'outre-mer qui a pour conséquence d'avoir le même prix pour le sans-plomb et le gasoil dans chaque station de l'île. Le prix administré à la Réunion a à la fois son utilité mais également son effet pervers. "On ne peut pas interdire le distributeur de se caler sur le prix maximum", explique Anne Bolliet. La préfecture donne un prix maximum de vente, mais rien n'interdit aux compagnies pétrolières de vendre un litre de carburant à un prix inférieur.
"On utilise nos marges en totalité", rappelle Gérard Lebon, président du syndicats des stations services. Des marges utilisées au maximum qui correspondent également à la sauvegarde des emplois dans les stations services.
Pour Anne Bolliet, il faudrait revoir la logique du prix administré sur la totalité de la chaine de distribution des carburants. "Oui pour un prix administré allant seulement jusqu'au stockage", souligne l'inspectrice générale des finances, mais après pourquoi ne pas libéraliser les prix ? Une nouvelle fois, la question des emplois dans les stations sera immanquablement remise sur le tapis si cette solution est retenue. "Ce sujet ne relève pas de la prise de décision des personnes qui ont fait le rapport, c'est un sujet difficile à la Réunion. En métropole on se sert aux pompes, mais ici le surcout sur le prix du litre se justifie", ajoute-t-elle.
Sur un litre de carburant, 4,3 centimes sont nécessaires pour le maintien des emplois en station service. Avec un chômage qui explose en France et à la Réunion, personne ne prendra le risque de remettre en cause cette spécificité locale. "Nous ne sommes pas légitimes à donner un avis", conclut-elle.
Aujourd'hui, le prix des carburants est fixé chaque mois par la préfecture en fonction du prix CAF (Coût assurance fret). Une spécificité des départements d'outre-mer qui a pour conséquence d'avoir le même prix pour le sans-plomb et le gasoil dans chaque station de l'île. Le prix administré à la Réunion a à la fois son utilité mais également son effet pervers. "On ne peut pas interdire le distributeur de se caler sur le prix maximum", explique Anne Bolliet. La préfecture donne un prix maximum de vente, mais rien n'interdit aux compagnies pétrolières de vendre un litre de carburant à un prix inférieur.
"On utilise nos marges en totalité", rappelle Gérard Lebon, président du syndicats des stations services. Des marges utilisées au maximum qui correspondent également à la sauvegarde des emplois dans les stations services.
Pour Anne Bolliet, il faudrait revoir la logique du prix administré sur la totalité de la chaine de distribution des carburants. "Oui pour un prix administré allant seulement jusqu'au stockage", souligne l'inspectrice générale des finances, mais après pourquoi ne pas libéraliser les prix ? Une nouvelle fois, la question des emplois dans les stations sera immanquablement remise sur le tapis si cette solution est retenue. "Ce sujet ne relève pas de la prise de décision des personnes qui ont fait le rapport, c'est un sujet difficile à la Réunion. En métropole on se sert aux pompes, mais ici le surcout sur le prix du litre se justifie", ajoute-t-elle.
Sur un litre de carburant, 4,3 centimes sont nécessaires pour le maintien des emplois en station service. Avec un chômage qui explose en France et à la Réunion, personne ne prendra le risque de remettre en cause cette spécificité locale. "Nous ne sommes pas légitimes à donner un avis", conclut-elle.