Revenir à la rubrique : Société

Cap requins: Six nouvelles captures depuis le 28 février dernier, un marquage en vidéo

Dans un communiqué de presse, les acteurs du projet Cap requins dressent un bilan au 2 avril 2014 des opérations menées en mer.

Ecrit par zinfos974 – le lundi 07 avril 2014 à 16H06

Les intervenants dans le projet Cap requins présentent un point d’étape ce jour par le biais d’un communiqué de presse. Ils affirment que, trois mois après sa mise en œuvre, « le programme Cap requins se poursuit à un rythme régulier« .

L’effectif des observateurs indépendants de Cap requins, tous usagers du milieu marin, a grossi. Un premier bilan réalisé par des bénévoles embarqués après un mois d’observations des opérations en mer n’a pas révélé d’anomalies dans leur bon déroulement, nous informe-t-on. Du coup, pas de nouveaux aménagements de Cap requins.

Les dispositifs de drumlines ont été levés le 4 mars dernier pendant une demi-journée suite à la capture d’un requin marteau halicorne de 13 kilos, retrouvé mort sur la ligne sans que le système d’alerte en temps réel ne se soit déclenché. Le montage des « smart drumlines » a fait l’objet d’une adaptation afin de le rendre plus sensible aux captures d’individus de petite taille. Ce nouveau montage donne d’ores et déjà des résultats satisfaisants puisqu’il n’a plus provoqué de capture sans déclenchement depuis sa réinstallation. Depuis le 28 février 2014, six nouvelles captures ont été traitées après alertes par le coordonnateur de Cap requins.

Elles ont concerné les spécimens suivants:

– Un requin nourrice fauve mâle capturé une première fois le 31 janvier et de nouveau capturé le 4 mars à 21h40. Reconnu grâce à la marque « spaghetti » externe qui lui avait été appliquée lors de sa première capture. Cette prise confirme la survie à long terme de l’animal suite à sa première capture après avoir été relâché. Ce spécimen de 3 mètres a de nouveau été relâché.

– Un requin tigre mâle de 2,80 mètres, capturé le 7 mars à 3 heures, et relâché vivant et bien vif, après marquage acoustique externe. C’est la première opération de ce type menée sur une « smart drumline » dans le cadre de Cap requins, qui devra permettre d’évaluer l’hypothèse de l' »effarouchement » sur cet animal capturé puis relâché au large de la zone d’étude.

– Une raie guitare d’environ 1m50, capturée le 18 mars à 17h, un animal relâché vivant et bien vif immédiatement après capture grâce à la présence sur zone du pêcheur en charge du renouvellement des appâts sur les « smart drumlines ».

– Un requin bouledogue de 2,05 mètres, capturé le 19 mars à 20h et remonté vivant et bien vif, puis prélevé pour être valorisé dans le cadre du programme de réévaluation du risque sanitaire « Ciguateras 2 ».

– Une raie pastenague d’environ 80 cm capturée le 19 mars à 22h30 et relâchée vivante et bien vive.

– Une raie pastenague d’environ 1 mètre, capturée le 25 mars à 21h55 et relâchée vivante et bien vive.

Le taux de survie global après capture sur les « smart drumlines » a été réévalué à 91% informe le communiqué de presse. Sur les 23 animaux capturés, seuls deux requins marteau halicorne ont été retrouvés mort après déclenchement. Concernant les animaux libérés, les hameçons sont systématiquement enlevés avant leur relâche afin de maximiser leurs chances de survie à long terme, y compris sur les raies pastenague pour lesquelles l’opération à réaliser est considérée comme dangereuse de par le dard venimeux dont elles sont pourvues.

Concernant la technique de la palangre de fond du programme West, les opérations sont suspendues depuis 15 jours suite à une avarie moteur sérieuse du navire habilité. Depuis le 28 février, une seule nouvelle sortie a été réalisée. Les opérations reprendront dès la fin des réparations.

S’agissant des données des stations d’écoute acoustique immergées autour des drumlines, la faible fréquentation générale constatée depuis le début du projet de la zone d’étude par les requins marqués se prolonge. On note juste deux nouveaux passages furtifs de requins bouledogues, l’un le week-end, hors période d’appâtage des dispositifs, et l’autre à une distance de plus de 200 mètres au large des « smart drumlines ».

Le comité scientifique indépendant s’est de nouveau réuni pour analyser les deux premiers mois de données collectées dans le cadre de Cap requins. Il a invité le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins à compléter les données d’expérimentation en baie de Saint-Paul aux fins de confirmer ou d’infirmer dans les prochaines semaines les premières interprétations proposées.

Les premiers résultats seront présentés lors de la Conférence de référence sur l’étude des requins, « Shark International II », du 2 au 6 juin à Durban, en Afrique du Sud. Les Comité régional des pêchés maritimes et des élevages marins, Squal’idées, Prévention Requin Réunion, Kwazulu natal Sharks Board et la ligue réunionnaise de surf pourront ainsi communiquer sur ce projet et ses effets.

 

Cap requins: Six nouvelles captures depuis le 28 février dernier, un marquage en vidéo

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Lutte contre la pollution : Opération « 100 km de littoral propre à La Réunion »

L’Observatoire Marin de La Réunion (OMAR) lance la grande opération participative « 100 km de littoral propre à La Réunion ». Objectif : mener des opérations pour nettoyer les déchets présents au total sur 100 km de littoral de notre île (sur les 220 km linéaires de côte actuels), trier les déchets (recyclables ou non) et les peser pour chaque action.

Météo : Du vent et des nuages

Le ciel de la Réunion est très nuageux à couvert et les conditions en mer sont dégradées par un vent assez fort et une mer forte sur le Sud sauvage.