Le comité de suivi du programme Cap Requins a livré les résultats de l’expérimentation menée durant plus de dix mois en Baie de Saint-Paul et plus de soixante jours en zone récifale, sur le site des Roches Noires.
Selon le Comité régional de pêches (CRPMEM), il est impossible d’affirmer que les smart-drumlines « i[forment une barrière de protection garantie]i ». La « i[méthode de capture semble bien adaptée à des pêches de régulation à la côte des populations de requins potentiellement dangereux]i », ajoute-t-il.
Les résultats obtenus suggèrent par ailleurs que les smart-drumlines « i[n’ont pas modifié la présence de requins dans la zone d’étude]i ». Les acteurs du programmes précisent : « i[ni le taux de détection de requins marqués, ni la dynamique spatiale des requins observés aux abords des sites d’étude n’ont été modifiés suite à l’installation des smart-drumlines]i ».
Cap Requins commente : « i[L’expérimentation conduite montre une meilleure capturabilité des requins tigre (16 individus) que des requins bouledogue (9 individus), même si en proportion l’efficacité de ciblage sur le requin bouledogue apparaît 3 à 3,5 fois supérieure à celle observée sur les captures de ces espèces en Afrique du Sud ou en Australie]i ».
Concernant le taux de survie des animaux après capture, les acteurs du programme mettent en avant un taux de survie de 92% sur les 68 animaux détectés. Avec la technique de pêches courtes à la palangre de fond du programme West, sur les 70 animaux, 93% ont survécu. « i[Le rôle déterminant joué par les pêcheurs en charge des opérations dans le succès de ces relâchés, en particulier pour les espèces récifales comme les carangues grosse-‐tête (Caranx ignobilis) est souligné]i », ajoute Cap Requins.
Les opérations de Cap Requins deuxième version vont prochainement débuter à l’Etang-Salé, Trois‐Bassins, Saint-Leu, Saint-Paul, et Saint‐Pierre.