En présence de Jean Simonetti, chargé de mission pour l’UMP, et du président local de l’UMP, Michel Fontaine, le comité départemental de l’UMP s’est réuni à Saint-Gilles pour acter la liste présentée pour les prochaines cantonales sous la bannière « La Réunion en Confiance« , la semaine dernière (voir l’article : [Les 25 candidats de la droite sont connus]url:http://www.zinfos974.com/Les-25-candidats-de-la-droite-sont-connus_a25594.html ), par Didier Robert, président de Région. Dans la salle, beaucoup de militants, d’élus, René Paul Victoria, Fabienne Couapel Sauret, Paulet Payet… Seul absent de marque, Didier Robert, retenu pour des « raisons familiales« .
Des choix « assumés«
Jean Simonetti rappelle que « lors du 29 décembre dernier, le comité départemental a pré-investi un certain nombre de candidats avec une réserve qui consistait à dire que ce n’était pas des candidatures définitives (…) En tant que chef de la majorité à la Réunion, nous avons laissé Didier Robert conduire les négociations avec les différentes composantes de droite. Nous avons décidé d’apporter toute notre confiance à Didier Robert« .
Des choix « assumés » pour Michel Fontaine, président de l’UMP local : « La liste présentée par la Réunion en Confiance est la même à 4 ou 5 candidats près« . Pour expliquer les choix sur des cantons problématiques, Michel Fontaine s’appuie sur « l’expérience et la connaissance » des candidats choisis, « pour Saint-Denis, René-Paul Victoria qui en est l’ancien maire, pour le Tampon qui de mieux placé que son maire actuel, pour Saint-André, il est normal que ce soit Serge Camatchy et Saint-Paul, l’ancien maire (ndlr : Alain Bénard) est le plus à même de défendre les couleurs de la Réunion en Confiance« .
Pour l’UMP, le but recherché « est de gagner le Conseil général comme il a été possible de gagner le Conseil régional« .
Des candidats choisis localement
Dans la salle, comme toujours dans de telles circonstances, certaines voix se sont fait entendre sur ce qu’elles estiment être des « erreurs » de choix de candidats pour les cantonales..
Pour d’autres, les choix de candidats ne se sont pas fais « localement » ce qui a pour réaction de faire immédiatement réagir Jean Simonetti : « c’est faux, toutes les décisions ont été prises localement et pas à Paris. Je n’ai eu la liste que ce matin, les choix ont été fais par Didier Robert en concertation avec les différentes mouvances locales » avant d’admettre que la seule « erreur » commise « le manque de dialogue entre moi (ndlr : Jean Simonetti) Didier Robert et le président du comité départemental (ndlr : Michel Fontaine)« .
A un peu plus d’un mois des élections cantonales, le parti de la majorité présidentielle semble s’être mis dans la bonne direction même si certains ne digèrent toujours pas d’avoir été « évincés » au profit d’autres candidats.