Si les élections départementales ne suscitent pas autant l’intérêt que les régionales auprès de la population, le canton de Sainte-Marie est probablement celui où la campagne est la plus croustillante. Rémy Lagourgue, le conseiller départemental sortant, est opposé à son ancienne binôme Marie-Lyne Soubadou.
Si le maire de la ville, Richard Nirlo, n’avait pas hésité à tacler le candidat, ce dernier est resté très courtois en évoquant son ancienne partenaire d’élection. "Je revendique mon bilan, Marie-Lyne a le sien. Elle a bien travaillé. Si nous avons été élus ensemble, nous avons travaillé chacun de notre côté. Moi à la commission patrimoine, elle à la commission éducation", précise Rémy Lagourgue.
C’est justement sur son bilan pour le canton et La Réunion que le candidat veut faire campagne. "Pour le patrimoine, nous sommes passés de 15 millions d’investissements à 55 millions au cours de ce mandat. De plus, j’ai pu initier des infrastructures sur Sainte-Marie. J’ai un bilan de bâtisseur", souligne-t-il.
Concernant les projets, il souhaite se focaliser sur le chantier social, amplifier le rééquilibrage des quartiers et lutter contre l’insalubrité. Il veut une restauration plus saine dans les collèges et développer les circuits courts. Surtout, il désire casser les codes de la machine administrative pour traiter les dossiers plus rapidement. "La notion d’urgence doit dépasser le circuit classique du traitement de la demande", ajoute-t-il.
La société civile à l’honneur
Pour Rémy Lagourgue, son binôme "est une candidature plurielle qui met en avant la société civile. L’enjeu de l’élu d’aujourd’hui et de demain est de prendre la température dans la population". Et prendre la température de la population, c’est justement le quotidien de Valérie Rivière.
Cette infirmière libérale se lance pour la première fois dans l’arène politique. "Mes patients me demandent souvent des services au-delà du soin que je viens délivrer. C’est une richesse et un atout, car je suis ancrée dans la proximité. Je vois ce que le Département peut faire pour aider les gens", souligne la candidate.
Valérie Rivière a expliqué comment son emploi se combine parfaitement avec le rôle de la collectivité départementale. "Lorsque quelqu’un fait un AVC et voit sa mobilité réduite. Lorsque cette personne a une baignoire au lieu d’une douche adaptée, c’est le Département qui peut lui venir en aide pour effectuer les travaux. Notre idée, c’est de confronter les possibilités du Conseil départemental avec la réalité du terrain", conclut-elle.
Un soutien "familial"
Le binôme peut compter sur le soutien de la "famille de la droite" présente à leur conférence de presse. À commencer par le président du Conseil départemental, Cyrille Melchior, qui voit dans ce binôme l’avenir de la politique réunionnaise.
"Rémy présente le visage et le comportement d’un conseiller départemental. Il est ouvert à la population. C’est un travailleur acharné qui connaît ses dossiers. Je crois que tu représentes l’avenir de Sainte-Marie au Département. Il faut préparer l’avenir de La Réunion avec des gens comme vous. Je salue votre envie de vous engager (à Valérie Rivière)", encourage Cyrille Melchior.
Michel Fontaine de son côté a assuré le soutien des militants Républicains pour le binôme. "J’appelle l’ensemble des Républicains à faire élire ces candidats. En face, ces gens ne seront jamais nos amis. C’est le sens que l’on veut donner. Nous sommes là pour montrer l’union des droites et des centres", a-t-il proclamé.
C’est le même message d’unité que Didier Robert a voulu faire passer pour les deux scrutins à venir. "Ce qui compte avant tout c’est La Réunion. La réussite passe par une démarche d’unité et une logique d’union réunionnaise. Nous sommes la seule force politique réunionnaise à pouvoir présenter un front uni, contrairement à d’autres qui se sont éparpillés", souligne le président de Région.
Pour Didier Robert, "nous sommes dans un moment d’urgence. Les entreprises sont dans un risque d’asphyxie. Jamais le Conseil départemental ne sera autant intervenu. Nous devons prendre en considération l’urgence économique, sociale et sanitaire. La cohérence de travail entre Région et Département doit être notre ligne politique sur les prochaines années".
Le côté familial, c’est également Jean-Louis Lagourgue, venu apporter son soutien à Didier Robert et son fils. Ce dernier rappelant que "la grande figure de Sainte-Marie, c’est Jean-Louis Lagourgue", tout en remerciant les militants pour leur travail inestimable depuis des années.
Si le maire de la ville, Richard Nirlo, n’avait pas hésité à tacler le candidat, ce dernier est resté très courtois en évoquant son ancienne partenaire d’élection. "Je revendique mon bilan, Marie-Lyne a le sien. Elle a bien travaillé. Si nous avons été élus ensemble, nous avons travaillé chacun de notre côté. Moi à la commission patrimoine, elle à la commission éducation", précise Rémy Lagourgue.
C’est justement sur son bilan pour le canton et La Réunion que le candidat veut faire campagne. "Pour le patrimoine, nous sommes passés de 15 millions d’investissements à 55 millions au cours de ce mandat. De plus, j’ai pu initier des infrastructures sur Sainte-Marie. J’ai un bilan de bâtisseur", souligne-t-il.
Concernant les projets, il souhaite se focaliser sur le chantier social, amplifier le rééquilibrage des quartiers et lutter contre l’insalubrité. Il veut une restauration plus saine dans les collèges et développer les circuits courts. Surtout, il désire casser les codes de la machine administrative pour traiter les dossiers plus rapidement. "La notion d’urgence doit dépasser le circuit classique du traitement de la demande", ajoute-t-il.
La société civile à l’honneur
Pour Rémy Lagourgue, son binôme "est une candidature plurielle qui met en avant la société civile. L’enjeu de l’élu d’aujourd’hui et de demain est de prendre la température dans la population". Et prendre la température de la population, c’est justement le quotidien de Valérie Rivière.
Cette infirmière libérale se lance pour la première fois dans l’arène politique. "Mes patients me demandent souvent des services au-delà du soin que je viens délivrer. C’est une richesse et un atout, car je suis ancrée dans la proximité. Je vois ce que le Département peut faire pour aider les gens", souligne la candidate.
Valérie Rivière a expliqué comment son emploi se combine parfaitement avec le rôle de la collectivité départementale. "Lorsque quelqu’un fait un AVC et voit sa mobilité réduite. Lorsque cette personne a une baignoire au lieu d’une douche adaptée, c’est le Département qui peut lui venir en aide pour effectuer les travaux. Notre idée, c’est de confronter les possibilités du Conseil départemental avec la réalité du terrain", conclut-elle.
Un soutien "familial"
Le binôme peut compter sur le soutien de la "famille de la droite" présente à leur conférence de presse. À commencer par le président du Conseil départemental, Cyrille Melchior, qui voit dans ce binôme l’avenir de la politique réunionnaise.
"Rémy présente le visage et le comportement d’un conseiller départemental. Il est ouvert à la population. C’est un travailleur acharné qui connaît ses dossiers. Je crois que tu représentes l’avenir de Sainte-Marie au Département. Il faut préparer l’avenir de La Réunion avec des gens comme vous. Je salue votre envie de vous engager (à Valérie Rivière)", encourage Cyrille Melchior.
Michel Fontaine de son côté a assuré le soutien des militants Républicains pour le binôme. "J’appelle l’ensemble des Républicains à faire élire ces candidats. En face, ces gens ne seront jamais nos amis. C’est le sens que l’on veut donner. Nous sommes là pour montrer l’union des droites et des centres", a-t-il proclamé.
C’est le même message d’unité que Didier Robert a voulu faire passer pour les deux scrutins à venir. "Ce qui compte avant tout c’est La Réunion. La réussite passe par une démarche d’unité et une logique d’union réunionnaise. Nous sommes la seule force politique réunionnaise à pouvoir présenter un front uni, contrairement à d’autres qui se sont éparpillés", souligne le président de Région.
Pour Didier Robert, "nous sommes dans un moment d’urgence. Les entreprises sont dans un risque d’asphyxie. Jamais le Conseil départemental ne sera autant intervenu. Nous devons prendre en considération l’urgence économique, sociale et sanitaire. La cohérence de travail entre Région et Département doit être notre ligne politique sur les prochaines années".
Le côté familial, c’est également Jean-Louis Lagourgue, venu apporter son soutien à Didier Robert et son fils. Ce dernier rappelant que "la grande figure de Sainte-Marie, c’est Jean-Louis Lagourgue", tout en remerciant les militants pour leur travail inestimable depuis des années.