Si vous aimez les joutes électorales, Sainte-Marie est la ville qu’il vous faut. Après la très disputée et très âpre bataille des municipales de l’an dernier, c’est à présent le canton 23 qui offre l’une des oppositions les plus palpitantes des prochaines élections départementales.
Le canton-ville de Sainte-Marie va en effet voir l’opposition entre les deux élus du binôme qui le représentait lors des six dernières années. Rémy Lagourgue, après avoir claqué la porte du conseil municipal, a décidé de se présenter aux côtés de Valérie Rivière pour rempiler un mandat de plus. Sa binôme, Marie-Line Soubadou, candidate de la majorité municipale, s’est de son côté associé à James Clain pour conserver son fauteuil au Palais de la Source.
"Il a abandonné son binôme"
Si les candidats n’ont pas évoqué cette confrontation, le maire de Sainte-Marie ne s’en est pas privé. "En 2015, Jean-Louis et Rémy (Lagourgue) sont venus la chercher (Marie-Line Soubadou). Après l’élection municipale, Rémy Lagourgue a décidé de se désolidariser de son binôme et de notre équipe en disant qu’il y avait un climat nauséabond. Il a abandonné son binôme. C’est regrettable pour Rémy. Nous avons souhaité qu’il reparte avec elle, il a fait le choix contraire. Je lui laisse la responsabilité de sa décision", a indiqué Richard Nirlo.
Selon l’édile, le choix du clan Lagourgue est un manque de respect envers les habitants de la ville. "Le respect, c’est la première chose que l’on doit à la population, mais également la reconnaissance. Ceux qui prennent la responsabilité de diviser Sainte-Marie ne respectent pas la population. Ils divisent la population. C’est l’avenir de Sainte-Marie qui est en jeu. Mon seul ego, c’est Sainte-Marie", a-t-il assuré.
Représenter Sainte-Marie au Conseil départemental
Marie-Line n’a elle pas évoqué son ancien binôme. Elle a préféré s’appuyer sur son bilan dans la collectivité départementale, évoquant notamment l’éducation, l’aide aux personnes porteuses de handicaps et la construction de la nouvelle caserne de pompiers. Surtout, elle a insisté sur son travail et son engagement durant ce mandat.
"Je n’ai jamais baissé les bras. Je suis à ma permanence trois samedis par mois. Au Conseil départemental, la tâche n’est pas facile. Les moyens sont là, mais il faut être engagé. Celui qui dit que tout se fera, c’est faux. Parce qu’il faut s’investir. J’œuvre pour mon département, mais ma priorité reste ma ville", assure la candidate.
Pour James Clain, il s’agit de la première campagne électorale en tant que tête de liste. Le 8e adjoint à la mairie estime que la municipalité a besoin du Conseil départemental et du Conseil régional pour avancer. "La municipalité doit être représentée. Si nos opposants gagnent, ils ne nous aiderons pas", affirme-t-il.
Pour James Clain, "c'est parce que c’est compliqué qu’il faut être là". Il estime que la victoire passera par trois piliers : communiquer, réitérer et persévérer. Pour les suppléer, il y a Corine Gauvin, infirmière libérale et élue de la majorité municipale, et Ludovic Lebon, aide-soignant, qui s’engage en politique.
Le canton-ville de Sainte-Marie va en effet voir l’opposition entre les deux élus du binôme qui le représentait lors des six dernières années. Rémy Lagourgue, après avoir claqué la porte du conseil municipal, a décidé de se présenter aux côtés de Valérie Rivière pour rempiler un mandat de plus. Sa binôme, Marie-Line Soubadou, candidate de la majorité municipale, s’est de son côté associé à James Clain pour conserver son fauteuil au Palais de la Source.
"Il a abandonné son binôme"
Si les candidats n’ont pas évoqué cette confrontation, le maire de Sainte-Marie ne s’en est pas privé. "En 2015, Jean-Louis et Rémy (Lagourgue) sont venus la chercher (Marie-Line Soubadou). Après l’élection municipale, Rémy Lagourgue a décidé de se désolidariser de son binôme et de notre équipe en disant qu’il y avait un climat nauséabond. Il a abandonné son binôme. C’est regrettable pour Rémy. Nous avons souhaité qu’il reparte avec elle, il a fait le choix contraire. Je lui laisse la responsabilité de sa décision", a indiqué Richard Nirlo.
Selon l’édile, le choix du clan Lagourgue est un manque de respect envers les habitants de la ville. "Le respect, c’est la première chose que l’on doit à la population, mais également la reconnaissance. Ceux qui prennent la responsabilité de diviser Sainte-Marie ne respectent pas la population. Ils divisent la population. C’est l’avenir de Sainte-Marie qui est en jeu. Mon seul ego, c’est Sainte-Marie", a-t-il assuré.
Représenter Sainte-Marie au Conseil départemental
Marie-Line n’a elle pas évoqué son ancien binôme. Elle a préféré s’appuyer sur son bilan dans la collectivité départementale, évoquant notamment l’éducation, l’aide aux personnes porteuses de handicaps et la construction de la nouvelle caserne de pompiers. Surtout, elle a insisté sur son travail et son engagement durant ce mandat.
"Je n’ai jamais baissé les bras. Je suis à ma permanence trois samedis par mois. Au Conseil départemental, la tâche n’est pas facile. Les moyens sont là, mais il faut être engagé. Celui qui dit que tout se fera, c’est faux. Parce qu’il faut s’investir. J’œuvre pour mon département, mais ma priorité reste ma ville", assure la candidate.
Pour James Clain, il s’agit de la première campagne électorale en tant que tête de liste. Le 8e adjoint à la mairie estime que la municipalité a besoin du Conseil départemental et du Conseil régional pour avancer. "La municipalité doit être représentée. Si nos opposants gagnent, ils ne nous aiderons pas", affirme-t-il.
Pour James Clain, "c'est parce que c’est compliqué qu’il faut être là". Il estime que la victoire passera par trois piliers : communiquer, réitérer et persévérer. Pour les suppléer, il y a Corine Gauvin, infirmière libérale et élue de la majorité municipale, et Ludovic Lebon, aide-soignant, qui s’engage en politique.