
Après d'âpres négociations pour la nouvelle convention canne, il faut aujourd'hui expliquer aux adhérents. "On ne pouvait pas rattraper 30 ans de non-augmentation en une convention", affirme Frédéric Vienne (au centre sur la photo)
La FDSEA a, ce mardi matin, réuni la presse au centre de réception de Grands-Bois pour évoquer un début de campagne sucrière mitigé après une convention canne accouchée dans la douleur.
Le conflit entre Tereos et les planteurs a laissé des traces. Non pas que le retard ne soit irrattrapable, mais il s’agit davantage aujourd’hui d’expliquer aux adhérents comment se sont déroulées les négociations et les gains obtenus lors de cette convention. Au final, Frédéric Vienne ne regrette rien mais se dit "déçu qu’il ait fallu attendre tous ces actions pour que Tereos comprenne. Il ne faut plus en arriver là. C’est ridicule", déplore le président de la FDSEA. Pour autant, "le boulot continue en interprofession".
À Bois Rouge, la campagne a commencé il y a deux semaines. 80 000 tonnes de cannes exploitées depuis le début et déjà des taux de richesse qui inquiètent le syndicat. Un demi point de moins par rapport à l’année dernière à la même période malgré 15 jours de retard pris dans les négociations, " la canne aurait dû être mûre", déplore Frederic Vienne.
Un manque important de main-d’oeuvre
Dans le sud, la campagne ne s'annonce pas sous de meilleurs auspices. Elle a débuté hier sous des conditions météorologiques défavorables auxquelles s'ajoutent des problèmes techniques au Gol. Les centres de réception de l’usine et des Casernes sont fermés aujourd'hui tandis qu'à celui de Grands-Bois, "on livre au compte-goutte".
Selon un prévisionnel, le volume de canne coupée à la coupeuse péi devrait être en hausse ( 250 000 contre 189 000 tonnes en 2016) grâce à un taux d’équipement plus élevé des agriculteurs mais ces chiffres ne doivent pas masquer un manque important de main-d’oeuvre alors que le nombre de contrats aidés reste encore incertain, précise l'agriculteur.
Frédéric Vienne propose donc de travailler sur l’aménagement des Coopératives d'Utilisation de Matériel Agricole ( CUMA ). Ces sociétés coopératives "qui fonctionnent bien en Métropole mais sont un échec à La Réunion", permettent de réduire les coûts de la mécanisation par le partage d’une machine entre plusieurs agriculteurs. "Une coupeuse péi pour 4 agriculteurs ce n’est pas possible en revanche une pour deux, c’est le dispositif qu’il faut pour rendre compétitives les exploitations". Le syndicat demande donc à ce que le seuil d’adhérents soit abaissé. Une revendication que la FDSEA compte bien porter aux Etats généraux de l’alimentation, commencés le 20 juillet dernier, appuyée par la fédération nationale.
Le conflit entre Tereos et les planteurs a laissé des traces. Non pas que le retard ne soit irrattrapable, mais il s’agit davantage aujourd’hui d’expliquer aux adhérents comment se sont déroulées les négociations et les gains obtenus lors de cette convention. Au final, Frédéric Vienne ne regrette rien mais se dit "déçu qu’il ait fallu attendre tous ces actions pour que Tereos comprenne. Il ne faut plus en arriver là. C’est ridicule", déplore le président de la FDSEA. Pour autant, "le boulot continue en interprofession".
À Bois Rouge, la campagne a commencé il y a deux semaines. 80 000 tonnes de cannes exploitées depuis le début et déjà des taux de richesse qui inquiètent le syndicat. Un demi point de moins par rapport à l’année dernière à la même période malgré 15 jours de retard pris dans les négociations, " la canne aurait dû être mûre", déplore Frederic Vienne.
Un manque important de main-d’oeuvre
Dans le sud, la campagne ne s'annonce pas sous de meilleurs auspices. Elle a débuté hier sous des conditions météorologiques défavorables auxquelles s'ajoutent des problèmes techniques au Gol. Les centres de réception de l’usine et des Casernes sont fermés aujourd'hui tandis qu'à celui de Grands-Bois, "on livre au compte-goutte".
Selon un prévisionnel, le volume de canne coupée à la coupeuse péi devrait être en hausse ( 250 000 contre 189 000 tonnes en 2016) grâce à un taux d’équipement plus élevé des agriculteurs mais ces chiffres ne doivent pas masquer un manque important de main-d’oeuvre alors que le nombre de contrats aidés reste encore incertain, précise l'agriculteur.
Frédéric Vienne propose donc de travailler sur l’aménagement des Coopératives d'Utilisation de Matériel Agricole ( CUMA ). Ces sociétés coopératives "qui fonctionnent bien en Métropole mais sont un échec à La Réunion", permettent de réduire les coûts de la mécanisation par le partage d’une machine entre plusieurs agriculteurs. "Une coupeuse péi pour 4 agriculteurs ce n’est pas possible en revanche une pour deux, c’est le dispositif qu’il faut pour rendre compétitives les exploitations". Le syndicat demande donc à ce que le seuil d’adhérents soit abaissé. Une revendication que la FDSEA compte bien porter aux Etats généraux de l’alimentation, commencés le 20 juillet dernier, appuyée par la fédération nationale.