
Les planteurs de la CGPER semblent serein à 24 heures du début de la campagne sucrière, même si celle-ci s'annonce moins bonne, entre 30 et 35% de production en moins, les planteurs ont réussi à arracher une enveloppe de 4,2 millions d'euros à Tereos pour soutenir la filière canne. "Nous sommes déterminer et mobiliser à aller jusqu'au bout. Les négociations qui ont eu lieu au mois de juin se sont terminer début juillet avec le déblocage d'une enveloppe de 4,2 millions d'euros pour la filière canne. Un combat difficile où pour la première fois les négociations ont été difficiles", explique Jean-Yves Minatchy.
C'est qu'il a fallu batailler dur pour obtenir cette enveloppe dont le montant a été doublé par rapport à 2010. Cette dernière est composée de 4 millions d'euros pour les planteurs et de 200.000 euros destinés à un fond de garantie en cas de richesse insuffisante, une enveloppe correspondante à 2,35 euros/tonne de canne. "La canne c'est l'économie, le social et l'emploi direct ou indirect" rappelle le président de la CGPER.
"Le seul secteur qui a résisté à la crise est la filière canne. L'Europe et le gouvernement ne laissera pas la filière sur le bord du chemin car n'importe quels pays dans le monde a besoin de ses agriculteurs. Les aides de l'Europe qui devaient se terminer en 2014 ont été prolongées jusqu'en 2020. On a encore 10 ans de travail sans problèmes", souligne-t-il.
Polémique FDSEA
Jean-Yves Minatchy tenait à faire un point sur les attaques de Jean-François Sababady, président de la FDSEA, suite à la signature de l'accord et l'obtention de l'enveloppe de 4,2 millions d'euros. Jean-François Sababady expliquait que Jean-Yves Mincatchy avait signé l'arrêt de mort des petits planteurs car le prix de 2,35 euros/tonne de canne ne couvrait pas le cout de la main d'oeuvre pour les trois prochaines années. "On se fait régulièrement attaquer par la FDSEA, pourtant ils ont signé la convention canne !" lance le président de la CGPER. "Je n'ai pas de leçon à recevoir de ces messieurs qui contestent ce que l'o demande et acceptent ensuite. Ce sont les premiers à rouspéter dès qu'il y a un retard dans les versements", ajoute-t-il.
Après cette mise au point, les regards se tournent sur ce lundi qui marquera le lancement de la campagne sucrière pour l'année 2011. Une année qui ne devrait pas être très bonne. Dans l'Est et le Nord, Jean-Yves Minatchy estime un manque de 30 à 35% de production de canne. Il ne reste plus qu'à espérer que la richesse soit au rendez-vous pour les planteurs.
La campagne dans le Sud devrait commencer dans une semaine.
C'est qu'il a fallu batailler dur pour obtenir cette enveloppe dont le montant a été doublé par rapport à 2010. Cette dernière est composée de 4 millions d'euros pour les planteurs et de 200.000 euros destinés à un fond de garantie en cas de richesse insuffisante, une enveloppe correspondante à 2,35 euros/tonne de canne. "La canne c'est l'économie, le social et l'emploi direct ou indirect" rappelle le président de la CGPER.
"Le seul secteur qui a résisté à la crise est la filière canne. L'Europe et le gouvernement ne laissera pas la filière sur le bord du chemin car n'importe quels pays dans le monde a besoin de ses agriculteurs. Les aides de l'Europe qui devaient se terminer en 2014 ont été prolongées jusqu'en 2020. On a encore 10 ans de travail sans problèmes", souligne-t-il.
Polémique FDSEA
Jean-Yves Minatchy tenait à faire un point sur les attaques de Jean-François Sababady, président de la FDSEA, suite à la signature de l'accord et l'obtention de l'enveloppe de 4,2 millions d'euros. Jean-François Sababady expliquait que Jean-Yves Mincatchy avait signé l'arrêt de mort des petits planteurs car le prix de 2,35 euros/tonne de canne ne couvrait pas le cout de la main d'oeuvre pour les trois prochaines années. "On se fait régulièrement attaquer par la FDSEA, pourtant ils ont signé la convention canne !" lance le président de la CGPER. "Je n'ai pas de leçon à recevoir de ces messieurs qui contestent ce que l'o demande et acceptent ensuite. Ce sont les premiers à rouspéter dès qu'il y a un retard dans les versements", ajoute-t-il.
Après cette mise au point, les regards se tournent sur ce lundi qui marquera le lancement de la campagne sucrière pour l'année 2011. Une année qui ne devrait pas être très bonne. Dans l'Est et le Nord, Jean-Yves Minatchy estime un manque de 30 à 35% de production de canne. Il ne reste plus qu'à espérer que la richesse soit au rendez-vous pour les planteurs.
La campagne dans le Sud devrait commencer dans une semaine.