Freedom est en quelque sorte devenue la radio officielle, celle sur laquelle il est de bon ton aujourd'hui d'intervenir quand on est un politique ou un syndicaliste souhaitant faire passer un message.
Mais la force de la radio de la rue Jules Auber réside dans son réseau de "journalistes" potentiels. Une bonne partie des Réunionnais ne rêve que d'une chose: être au bon endroit au bon moment pour avoir la chance (l'honneur?) de pouvoir appeler la radio et passer en direct à l'antenne pour relater l'événement.
Vous avez sans doute été étonnés comme moi, il y a trois jours, d'entendre cet agriculteur des hauts de Saint-Paul raconter en direct pendant dix bonnes minutes qu'il venait de trouver le corps du parapentiste disparu. Et quand, à la fin, l'animateur lui demande s'il a prévenu la gendarmerie, de répondre: "Bin non. Zot la pa fé? Et pi, mi conné pa le numéro"...
Mais la force de la radio de la rue Jules Auber réside dans son réseau de "journalistes" potentiels. Une bonne partie des Réunionnais ne rêve que d'une chose: être au bon endroit au bon moment pour avoir la chance (l'honneur?) de pouvoir appeler la radio et passer en direct à l'antenne pour relater l'événement.
Vous avez sans doute été étonnés comme moi, il y a trois jours, d'entendre cet agriculteur des hauts de Saint-Paul raconter en direct pendant dix bonnes minutes qu'il venait de trouver le corps du parapentiste disparu. Et quand, à la fin, l'animateur lui demande s'il a prévenu la gendarmerie, de répondre: "Bin non. Zot la pa fé? Et pi, mi conné pa le numéro"...
Autre exemple hier, devant les grilles de la Préfecture. La chargée de communication vient discuter avec les journalistes, notamment pour caler le direct que RFO souhaitait organiser avec les différents intervenants, à l'issue de la séance de négociation (Au fait, Steve-Henri, tu pourrais faire l'effort de t'habiller correctement quand tu passes à l'antenne...). Elle discute donc des détails techniques. Pendant ce temps, un homme, un banal spectateur, tendait derrière sa tête un téléphone portable sans qu'elle le voit. Elle était en direct sur Freedom sans le savoir...
Mais à côté de ces anecdotes amusantes, il ne faut pas oublier que Freedom est et reste un mouvement politique et que son patron est vice-président de la Région. Même s'il fait tout pour qu'on l'oublie. Et qu'il est totalement inféodé au clan Vergès, même si ça rue un peu dans les brancards de temps en temps.
Une nouvelle illustration en a été donnée ce matin: dans les différents journaux sur la radio, la journaliste s'évertue à rappeler -c'est tellement "gros doigt" que ça ne peut être que sur ordre- que ce n'est pas la Région qui fixe les prix des carburants. Allant jusqu'à laisser entendre que le Préfet est malhonnête quand il renvoie les manifestants vers la Pyramide inversée, alors qu'elle n'est pour rien dans le mécanisme de fixation des prix de l'essence et du diesel...
Camille, tu nous prends vraiment pour des abrutis! Ca ne te réussit pas de fréquenter Pierre! On le sait bien que ce n'est pas la Région qui fixe les prix. Simplement, ce qu'on dit, c'est que comme les taxes régionales sont fixées en pourcentage, la Région s'est goinfrée sur le dos des Réunionnais depuis plusieurs mois. Depuis la hausse du prix du carburant qui sert de base au calcul des pourcentages.
Camille, si tu ne comprends pas, je vais t'expliquer. Prenons un exemple simple. Les 100 litres d'essence arrivent en ce moment à la Réunion au prix de 57€. Là dessus, la Région rajoute 74€ de taxes: 13€ d'octroi de mer et 58€ pour le Fonds d’investissements, routes et transports. Soit pratiquement 130% de taxes.
Quand le baril ne valait que disons 45€, la Région ne touchait que 58,50€ de taxes, soit beaucoup moins que les 74€ actuels. Ce qui lui a permis de se constituer une "cagnotte" conséquente, totalement inattendue et donc non prise en compte dans les prévisions régionales de dépenses du début d'année, au moment où sont bâtis les budgets prévisionnels.
C'est de cette "cagnotte" qu'il s'agit, et de rien d'autre. Ce que les transporteurs demandent, c'est que la Région fasse un effort en prélevant quelques centimes d'euros par litre sur cette manne inespérée et inattendue, pendant deux mois, le temps que les prochaines cargaisons achetées à 60$ le baril arrivent, permettant ainsi à chacun de retrouver ses bénéfices antérieurs pour les pétroliers ou ses taxes pour les collectivités, tout en gardant un prix abordable pour tous les usagers de la route.
Pierre Vergès, qui parle au nom de son père, est contre mais ne veut pas le dire clairement. Il feint donc de s'étonner que le Préfet, qui est celui qui fixe le prix de l'essence, puisse demander à la Région de participer à l'effort. Il n'y a de pire idiot que celui qui ne veut pas comprendre...
Et Camille Sudre, totalement inféodé au clan Vergès, fait tenir le même discours par ses journalistes sur sa radio. Faut bien préserver sa voiture de fonction, ses secrétaires et attachés de groupe et ses GSM gratuits...
Pitoyable!
Mais à côté de ces anecdotes amusantes, il ne faut pas oublier que Freedom est et reste un mouvement politique et que son patron est vice-président de la Région. Même s'il fait tout pour qu'on l'oublie. Et qu'il est totalement inféodé au clan Vergès, même si ça rue un peu dans les brancards de temps en temps.
Une nouvelle illustration en a été donnée ce matin: dans les différents journaux sur la radio, la journaliste s'évertue à rappeler -c'est tellement "gros doigt" que ça ne peut être que sur ordre- que ce n'est pas la Région qui fixe les prix des carburants. Allant jusqu'à laisser entendre que le Préfet est malhonnête quand il renvoie les manifestants vers la Pyramide inversée, alors qu'elle n'est pour rien dans le mécanisme de fixation des prix de l'essence et du diesel...
Camille, tu nous prends vraiment pour des abrutis! Ca ne te réussit pas de fréquenter Pierre! On le sait bien que ce n'est pas la Région qui fixe les prix. Simplement, ce qu'on dit, c'est que comme les taxes régionales sont fixées en pourcentage, la Région s'est goinfrée sur le dos des Réunionnais depuis plusieurs mois. Depuis la hausse du prix du carburant qui sert de base au calcul des pourcentages.
Camille, si tu ne comprends pas, je vais t'expliquer. Prenons un exemple simple. Les 100 litres d'essence arrivent en ce moment à la Réunion au prix de 57€. Là dessus, la Région rajoute 74€ de taxes: 13€ d'octroi de mer et 58€ pour le Fonds d’investissements, routes et transports. Soit pratiquement 130% de taxes.
Quand le baril ne valait que disons 45€, la Région ne touchait que 58,50€ de taxes, soit beaucoup moins que les 74€ actuels. Ce qui lui a permis de se constituer une "cagnotte" conséquente, totalement inattendue et donc non prise en compte dans les prévisions régionales de dépenses du début d'année, au moment où sont bâtis les budgets prévisionnels.
C'est de cette "cagnotte" qu'il s'agit, et de rien d'autre. Ce que les transporteurs demandent, c'est que la Région fasse un effort en prélevant quelques centimes d'euros par litre sur cette manne inespérée et inattendue, pendant deux mois, le temps que les prochaines cargaisons achetées à 60$ le baril arrivent, permettant ainsi à chacun de retrouver ses bénéfices antérieurs pour les pétroliers ou ses taxes pour les collectivités, tout en gardant un prix abordable pour tous les usagers de la route.
Pierre Vergès, qui parle au nom de son père, est contre mais ne veut pas le dire clairement. Il feint donc de s'étonner que le Préfet, qui est celui qui fixe le prix de l'essence, puisse demander à la Région de participer à l'effort. Il n'y a de pire idiot que celui qui ne veut pas comprendre...
Et Camille Sudre, totalement inféodé au clan Vergès, fait tenir le même discours par ses journalistes sur sa radio. Faut bien préserver sa voiture de fonction, ses secrétaires et attachés de groupe et ses GSM gratuits...
Pitoyable!