La [fourrière de la Cirest]urlblank:https://www.zinfos974.com/CIREST-La-fourriere-fait-piquer-un-chien-qu-une-dame-comptait-sauver-A-qui-la-faute_a130026.html aurait encore fait verser des larmes à Saint-André. Les propriétaires de Cajou, un chien aimé et apprécié du quartier depuis quatre ans, ne s’en remettent pas. Dans un département où des milliers de chiens abandonnés et errants sont euthanasiés dans les fourrières chaque année, comment justifier que ceux qui ont des propriétaires y passent aussi ?
C’est le cas de cet animal qui a été capturé par la fourrière le 8 août dernier suite à l’appel d’un habitant excédé par la présence de chiens sur la voie publique. Cajou, que ses maîtres laissaient sortir quotidiennement, est alors embarqué, selon un témoin. On est alors un mercredi.
Le jeudi, une voisine se rend à la fourrière pour récupérer son chien – également capturé le même jour – et avoue avoir vu Cajou. Ses maîtres n’apprennent malheureusement que le samedi que leur chien se trouve à la fourrière. Mais tout va bien, à priori, car la loi prévoit quatre jours ouvrés d’attente avant l’euthanasie d’un chien non réclamé. L’euthanasie devait donc être prévue le mardi d’après.
Avec 25 chiens à faire piquer, le vétérinaire avoue « ne pas les regarder »
Mais lundi, alors que les propriétaires se trouvent à la fourrière de Champ Borne dès la première heure, pas de Cajou. Les agents de la fourrière ne savent pas où il se trouve et le vétérinaire qui a procédé à l’euthanasie « habituelle » du vendredi n’a pas remarqué de chien correspondant à cette description… mais avec 25 chiens à faire piquer ce fameux vendredi 10 août, il avoue « ne pas les regarder ».
Si Cajou a été euthanasié avant le délai des quatre jours ouvrés, la faute incombe à la Cirest. Elle n’a répondu ni aux sollicitations des propriétaires ni aux nôtres. Mais si Cajou a été embarqué ce jour-là, c’est parce qu’il était sans surveillance sur la voie publique. Et si la fourrière n’a pas pu contacter ses maîtres, c’est parce qu’il n’était pas identifié. Deux actes illégaux en France ; les associations de protection animale ne cessent de le répéter. Et la famille de Cajou en paye malheureusement aujourd’hui le prix.