Nous sommes le 16 mai dernier à l'arrêt de bus de Deux-Canons. Il n'est que 8h du matin lorsque Ulrich D. agresse un jeune pour lui demander de l'argent. Comme la victime n'a rien sur elle, l'agresseur décide de lui arracher son portable de sa poche, prend la carte sim et lui rend le téléphone. Parti sur sa lancée, il veut aussi sont masque de protection anti Covid-19. Se heurtant au refus de la victime, il sort un couteau et la menace de mort. Très fortement alcoolisé au moment des faits, il n'oublie pas avant de partir, de donner son nom !
Si cela paraît désuet, cela a pourtant une certaine importance pour les forces de l'ordre. En effet, Ulrich D. a un frère jumeau ! la ressemblance est telle qu'il est difficile de les différencier. Ce petit détail, en plus de la dent qui lui manque, permet à la victime de le reconnaître sur le tapissage photo lors de son dépôt de plainte. Il est interpellé plus tard, dans le quartier du Chaudron. Face à la présidente en visioconférence, à la lecture de ses droits, il est décidé : "Je garde le silence"; assène-t-il pour première phrase.
En même temps, il n'a pas tort. Avec 10 mentions à son casier cumulées entre 2018 et 2019, c'est plus sage. De plus, il est sorti de détention le 22 février dernier. "Ce que j'ai fait est grave. Je n'arrive pas à me tenir tranquille", concède-t-il, trahissant son droit au silence. Il confesse également avoir bu 6 verres de rhum le jour des faits. "Maintenant ça suffit", débute la procureure, puis enchaîne : "Ça me fait plaisir de vous dire que je vais vous mettre en prison ! Vous avez fait des choix et vous saviez qu'après le premier verre, vous alliez finir à Domenjod".
Le parquet requiert une peine de 1 an de prison, dont 8 mois avec sursis probatoire. Il réclame également la révocation de 7 mois de suris précédents ainsi que le maintien en détention. "Il a un jumeau, mais c'est bien lui ! Il reconnaît les faits. Il a été placé depuis qu'il a 14 ans, il a été abandonné. L'incarcération n'est pas la solution", plaide la défense. La présidente, après délibération, prononce une peine de 16 mois de prison, dont 8 avec sursis probatoire, révoque les 7 mois de sursis précédents et prononce le maintien en détention.
Si cela paraît désuet, cela a pourtant une certaine importance pour les forces de l'ordre. En effet, Ulrich D. a un frère jumeau ! la ressemblance est telle qu'il est difficile de les différencier. Ce petit détail, en plus de la dent qui lui manque, permet à la victime de le reconnaître sur le tapissage photo lors de son dépôt de plainte. Il est interpellé plus tard, dans le quartier du Chaudron. Face à la présidente en visioconférence, à la lecture de ses droits, il est décidé : "Je garde le silence"; assène-t-il pour première phrase.
En même temps, il n'a pas tort. Avec 10 mentions à son casier cumulées entre 2018 et 2019, c'est plus sage. De plus, il est sorti de détention le 22 février dernier. "Ce que j'ai fait est grave. Je n'arrive pas à me tenir tranquille", concède-t-il, trahissant son droit au silence. Il confesse également avoir bu 6 verres de rhum le jour des faits. "Maintenant ça suffit", débute la procureure, puis enchaîne : "Ça me fait plaisir de vous dire que je vais vous mettre en prison ! Vous avez fait des choix et vous saviez qu'après le premier verre, vous alliez finir à Domenjod".
Le parquet requiert une peine de 1 an de prison, dont 8 mois avec sursis probatoire. Il réclame également la révocation de 7 mois de suris précédents ainsi que le maintien en détention. "Il a un jumeau, mais c'est bien lui ! Il reconnaît les faits. Il a été placé depuis qu'il a 14 ans, il a été abandonné. L'incarcération n'est pas la solution", plaide la défense. La présidente, après délibération, prononce une peine de 16 mois de prison, dont 8 avec sursis probatoire, révoque les 7 mois de sursis précédents et prononce le maintien en détention.