La conférence sur le climat connue sous le nom de COP21 se déroule actuellement à Paris, en présence des chefs d'état du monde entier. Elle occupe les médias nationaux, mais on en parle très peu à la Réunion.
Pourtant, les filiales de certaines sociétés nationales ou internationales basées localement participent elles aussi à l'effort général pour aboutir à une meilleure prise en compte des conséquences de l'action humaine sur l'évolution du climat de la planète.
Veolia Environnement par exemple, a pris l'engagement au niveau national de consacrer 3,8 milliards d'euros avant 2020 à l'économie circulaire. Cela consiste à mettre en place des filières de recyclage, quand elle n'existent pas déjà, pour les boues des stations d'épuration, pour les smartphones ou les meubles. A la Réunion, l'effort portera prioritairement sur la réutilisation des boues des stations d'épuration et l'utilisation de leurs eaux pour l'arrosage.
Un effort important portera par ailleurs sur la captation du gaz méthane, le pire contributeur à l'effet de serre. L'objectif national est de capter plus de 60% de ce gaz nocif dans les zones de stockage de déchets. A la Réunion, une station de méthanisation existe déjà au Grand Prado, à Sainte-Marie, et d'autres initiatives vont être proposées aux collectivités et aux professionnels pour intervenir sur d'autres installations.
Enfin, Veolia effectuera un lobbying pour que l'on taxe plus cher ceux qui polluent, selon le principe "le pollueur doit être le payeur". Aujourd'hui, les entreprises préfèrent payer les amendes plutôt que de faire les investissements nécessaires pour cesser de polluer. Avec un prix de 30 à 40€ la tonne de carbone, elles seront incitées à investir pour récupérer le CO2 plutôt que de continuer à le rejeter dans l'atmosphère.
Dans cet esprit, les 15 et 16 décembre prochains, Veolia organisera un colloque à destination des collectivités et des entreprises pour leur présenter les services qu'elle peut leur proposer pour les accompagner dans la réduction de leur pollution.
Elle va également entamer très rapidement des audits sur ses sites ou ceux de ses filiales pour déterminer ce qu'il est possible de faire. Une première piste: chez Cyclea par exemple, il est envisagé de transformer le verre récupéré en sable... On peut également valoriser le papier et le carton, tout en créant des emplois.
Un effort particulier va également porter sur les fuites d'eau sur le réseau. Un gros travail a déjà été fait et les chiffres sont en nette amélioration cette année. Cet effort sera poursuivi dans les années à venir.
Dernier exemple : Veolia a réalisé 500.000€ de chiffre d'affaires cette année dans le domaine des capteurs intelligents, pour réduire consommation d'eau et d'électricité. Dans ce domaine également, les efforts seront poursuivis.
La lutte contre le gaspillage et la pollution, c'est l'affaire de tous. Des grosses multinationales jusqu'au consommateur...
Pourtant, les filiales de certaines sociétés nationales ou internationales basées localement participent elles aussi à l'effort général pour aboutir à une meilleure prise en compte des conséquences de l'action humaine sur l'évolution du climat de la planète.
Veolia Environnement par exemple, a pris l'engagement au niveau national de consacrer 3,8 milliards d'euros avant 2020 à l'économie circulaire. Cela consiste à mettre en place des filières de recyclage, quand elle n'existent pas déjà, pour les boues des stations d'épuration, pour les smartphones ou les meubles. A la Réunion, l'effort portera prioritairement sur la réutilisation des boues des stations d'épuration et l'utilisation de leurs eaux pour l'arrosage.
Un effort important portera par ailleurs sur la captation du gaz méthane, le pire contributeur à l'effet de serre. L'objectif national est de capter plus de 60% de ce gaz nocif dans les zones de stockage de déchets. A la Réunion, une station de méthanisation existe déjà au Grand Prado, à Sainte-Marie, et d'autres initiatives vont être proposées aux collectivités et aux professionnels pour intervenir sur d'autres installations.
Enfin, Veolia effectuera un lobbying pour que l'on taxe plus cher ceux qui polluent, selon le principe "le pollueur doit être le payeur". Aujourd'hui, les entreprises préfèrent payer les amendes plutôt que de faire les investissements nécessaires pour cesser de polluer. Avec un prix de 30 à 40€ la tonne de carbone, elles seront incitées à investir pour récupérer le CO2 plutôt que de continuer à le rejeter dans l'atmosphère.
Dans cet esprit, les 15 et 16 décembre prochains, Veolia organisera un colloque à destination des collectivités et des entreprises pour leur présenter les services qu'elle peut leur proposer pour les accompagner dans la réduction de leur pollution.
Elle va également entamer très rapidement des audits sur ses sites ou ceux de ses filiales pour déterminer ce qu'il est possible de faire. Une première piste: chez Cyclea par exemple, il est envisagé de transformer le verre récupéré en sable... On peut également valoriser le papier et le carton, tout en créant des emplois.
Un effort particulier va également porter sur les fuites d'eau sur le réseau. Un gros travail a déjà été fait et les chiffres sont en nette amélioration cette année. Cet effort sera poursuivi dans les années à venir.
Dernier exemple : Veolia a réalisé 500.000€ de chiffre d'affaires cette année dans le domaine des capteurs intelligents, pour réduire consommation d'eau et d'électricité. Dans ce domaine également, les efforts seront poursuivis.
La lutte contre le gaspillage et la pollution, c'est l'affaire de tous. Des grosses multinationales jusqu'au consommateur...