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CIOM : “Les élus ont fait leur travail à Paris”, selon René-Paul Victoria

Le premier Conseil interministériel de l’Outre-mer a pris des mesures surtout en faveur des Antilles. C’était vendredi à Paris. Depuis, à La Réunion, des voix critiques s’élèvent à l’encontre des parlementaires de droite. “Nos représentants sont-ils trop mous ou trop conciliants vis-à-vis du gouvernement ?” s’interrogent certains.

Ecrit par Jismy Ramoudou – le mardi 10 novembre 2009 à 07H07

Les décisions contenues dans le premier Conseil interministériel de l’Outre-mer n’apportent aucun élément nouveau dans la politique de développement social et politique. “Hormis les 40 millions d’euros pour l’agriculture de l’Outre-mer, rien de concret n’a été annoncé pour La Réunion dans l’immédiat”, regrette un élu de droite.

Ce constat est partagé des membres du bureau de la CCIR (Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion). “Il y a le sentiment que le bon élève n’a pas été récompensé”, a confirmé le président de la CCIR, Eric Magamootoo, lors de sa conférence de presse hier.

Plusieurs acteurs économiques et certains élus, surtout de droite, n’hésitent pas à pointer du doigt les députés et les sénateurs, essentiellement ceux qui sont proches du gouvernement. Rappelons que Paul Vergès, président de la Région Réunion, n’est ni un parlementaire, ni un élu de droite. Quoique…

“Les élus ont fait leur travail à Paris”, a répliqué René-Paul Victoria, lors de sa conférence de presse hier. “Ensemble ou chacun de son côté, nous avons défendu les attentes des Réunionnais et les dossiers relatifs au développement économique et social. Mais, il faut aussi compter avec l’arbitrage du gouvernement”, a indiqué le député.

“C’est vrai qu’il y a plus de décisions en faveur des Antilles. C’est vrai aussi que l’on peut interpréter cela comme du favoritisme en faveur de la Guadeloupe et de la Martinique. Toutefois, nous pouvons voir dans ce premier Conseil interministériel de l’Outre-mer, une reconnaissance de travail mené et accompli à La Réunion”.

“C’est à nous de prendre ce qu’on nous donne pour optimiser chaque réussite. Il est impératif de continuer à travailler pour développer notre île. Nous devons arrêter de pleurer et de toujours quémander. Ce que nous n’avons pas eu, il faut l’obtenir. Car vendredi dernier, ce n’était que le premier Conseil interministériel de l’Outre-mer…”, a conclu le député René-Paul Victoria.

 

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