Nous avons rappelé à la communauté de communes, notre caractère apolitique et notre affiliation à un collectif interdépartemental de 86 départements regroupant 206 associations disposant d’un service juridique et d’un relai médiatique national. Nous avons souligné que notre collectif se refuse tout financement public afin d’agir en toute liberté et selon nos mandats. Cependant, nous sommes ouverts à toute action partenariale en faveur des usagers, des citoyens et contribuables et cela dans l’intérêt général.
Nous avons abordé les points suivants dans un climat serein, à savoir :
– l’insécurité dans les bus scolaires,
– les responsabilités en cas d’agression,
– les préconisations à mettre en œuvre,
– la contractualisation des transports scolaires,
– la mise en place d’un conseil de surveillance et de suivi.
Suite à cette rencontre, le jour-même, la CINOR, nous a convié à une réunion, le lundi 11 juin 2018 au collège Hippolyte Foucque à Sainte Suzanne afin de traiter de la sécurité aux abords du collège et dans les transports scolaires.
Notre collectif prend acte de l’engagement de la CINOR sur nos doléances. Cependant nous restons vigilants, d’une part, sur la problématique liée à la sécurité et sur les moyens mis en œuvre pour y remédier et d’autre part, sur l’utilisation de l’argent des contribuables car avant tout, nous sommes les premiers employeurs des élus et des personnels des collectivités locales et de l’État.
Nous rappelons, qu’il est du devoir des représentants des institutions de gérer les deniers publics en bon père de famille et de garantir un service public de qualité dans un climat serein et respectueux de chacun qui participe à la mise en œuvre de celui-ci. La qualité de vie au travail est un élément essentiel qui contribue à l’accueil et à la performance du service public rendu aux usagers.
Pour notre collectif, il est primordial, avant toute action de défense collective, de dialoguer et d’échanger. Car la voix citoyenne ne se cantonne pas seulement à celle des urnes mais doit être entendu à chaque fois que cela s’avère nécessaire.
L’objet de notre collectif se fonde en partie sur l’article 14 et 15 de la Déclaration de l’Homme et du Citoyen et il sera agir par tous les moyens légaux, si nécessaire, pour faire respecter les droits des Usagers, des Citoyens et des Contribuables conformément aux textes législatifs en vigueur.
Le Président,
Jean Odel OUMANA
*DUCC : Le Collectif de Défense des Usagers, des Citoyens et des Contribuables