Les syndicalistes de la Cilam qui avaient été [relaxés en 2017]urlblank:https://www.zinfos974.com/Soupcons-d-escroquerie-a-la-Cilam-Les-syndicalistes-relaxes_a121220.html pour des soupçons d’escroquerie étaient à nouveau devant la justice ce jeudi. Jugés en appel, les trois hommes ont dû s’expliquer une fois de plus sur leur société, MCOI.
Pour rappel, c’est en 2011 qu’un ancien salarié de la Compagnie laitière des Mascareignes, Cédric Blard, monte MCOI afin de vendre à la Cilam les pièces détachées nécessaires pour ses machines. Les gérants : deux salariés de la Cilam en charge de l’achat des pièces détachées, Florent Olivar et Daniel Hoareau. Le conflit d’intérêt paraît flagrant.
« Quel intérêt de passer par la société ? » demande à nouveau le juge aux prévenus. Avoir à disposition, en permanence, les pièces nécessaires à la réparation des machines ; sachant qu’une panne dans la production coûte 15.000 euros. MCOI évitait donc à la Cilam d’attendre la livraison depuis l’Europe.
Mais la Cilam reproche aux trois hommes des tarifs deux fois plus élevés et d’avoir stocké les pièces dans les locaux de la Cilam sans son accord. Selon eux, la moyenne des prix de livraison était respectée et l’affaire n’était qu’un prétexte pour se débarrasser des deux salariés, également syndicalistes, [qui avaient lancé un mouvement en 2013]urlblank:https://www.zinfos974.com/En-greve-les-salaries-de-la-Cilam-reclament-une-augmentation_a57330.html .
Le parquet, qui avait fait appel, demandait ce jeudi trois ans de prison avec sursis, l’interdiction de gérer et 10.000 euros d’amende chacun. La décision de la cour d’appel sera rendue le 28 mars.