Ils ont répondu aujourd’hui à la mobilisation nationale pour dénoncer des conditions de travail de plus en plus dégradées et notamment aux urgences du CHU Sud. Le service est régulièrement confronté à des faits de violence.
Le dernier épisode marquant est survenu le lundi 1er novembre dernier. Une femme excédée de patienter depuis deux heures en salle d’attente, s’en est pris à un aide soignant et l'a frappé au visage. Son mari qui attendait à l’extérieur, un enfant dans les bras, n’a pas hésiter à briser une vitre et casser le sas d’entrée des urgences. L’aide soignant a également reçu des coups de pieds au thorax. Il a fallut attendre l’arrivée des forces de l’ordre pour maîtriser l’homme violent. Des incidents ont également émaillé les nuits de ce week-end.
Le dernier épisode marquant est survenu le lundi 1er novembre dernier. Une femme excédée de patienter depuis deux heures en salle d’attente, s’en est pris à un aide soignant et l'a frappé au visage. Son mari qui attendait à l’extérieur, un enfant dans les bras, n’a pas hésiter à briser une vitre et casser le sas d’entrée des urgences. L’aide soignant a également reçu des coups de pieds au thorax. Il a fallut attendre l’arrivée des forces de l’ordre pour maîtriser l’homme violent. Des incidents ont également émaillé les nuits de ce week-end.

En 2014, les équipes ont été renforcées de trois aides-soignants, trois infirmiers et trois médecins, indique Patrick Goyon.
"La situation d’attente n’excuse en rien cette violence", précise le directeur des sites CHU Sud Réunion, Patrick Goyon ce mardi. "Les patients sont orientés en fonction de la gravité", rappelle-t-il.
L’hôpital a porté plainte et demande réparations . "Nous ne tolérons pas ce genre de situations graves". L’aide soignant, suite à cette agression, a reçu un mois d’ITT.
"Le personnel est confronté à certains moments à des situations tendues", reconnait le directeur des sites CHU Sud Réunion. L’année dernière "les urgences adultes" de Saint-Pierre ont comptabilisé 47 000 passages, 78 000 toutes urgences confondues. "Nous sommes confrontés à la fois à une problématique de volume mais aussi de complexité des pathologies". Pour tenter de trouver des solutions, une rencontre avec l’ensemble du personnel est prévue pour ce mercredi à 13 heures. Juste après un CHSCT extraordinaire se tiendra. La direction compte ainsi apporter davantage de réponses et accompagner le personnel dans ces phases difficiles. Une deuxième ligne de garde de SMUR a déjà été annoncée pour le début d’année prochaine.
"Face à un taux d’absentéisme fort, nous avons également donné des moyens supplémentaires. Neuf mensualités de remplacement ont déjà été octroyés, huit infirmiers et un aide soignant".
Autres mesures: un gardien devra être en permanence présent aux urgences, des formations à la gestion de la violence seront proposées. La configuration des urgences devraient être aussi repensée. "Début 2017, des travaux seront engagés pour ajouter des box en plus après le sas de sécurité".
Davantage prévues pour gérer 30 000 passages par an, les urgences seront intégrées à l’opération de restructuration du site du CHU Sud "mais pas avant 2020", prévient Patrick Goyon.
L’hôpital a porté plainte et demande réparations . "Nous ne tolérons pas ce genre de situations graves". L’aide soignant, suite à cette agression, a reçu un mois d’ITT.
"Le personnel est confronté à certains moments à des situations tendues", reconnait le directeur des sites CHU Sud Réunion. L’année dernière "les urgences adultes" de Saint-Pierre ont comptabilisé 47 000 passages, 78 000 toutes urgences confondues. "Nous sommes confrontés à la fois à une problématique de volume mais aussi de complexité des pathologies". Pour tenter de trouver des solutions, une rencontre avec l’ensemble du personnel est prévue pour ce mercredi à 13 heures. Juste après un CHSCT extraordinaire se tiendra. La direction compte ainsi apporter davantage de réponses et accompagner le personnel dans ces phases difficiles. Une deuxième ligne de garde de SMUR a déjà été annoncée pour le début d’année prochaine.
"Face à un taux d’absentéisme fort, nous avons également donné des moyens supplémentaires. Neuf mensualités de remplacement ont déjà été octroyés, huit infirmiers et un aide soignant".
Autres mesures: un gardien devra être en permanence présent aux urgences, des formations à la gestion de la violence seront proposées. La configuration des urgences devraient être aussi repensée. "Début 2017, des travaux seront engagés pour ajouter des box en plus après le sas de sécurité".
Davantage prévues pour gérer 30 000 passages par an, les urgences seront intégrées à l’opération de restructuration du site du CHU Sud "mais pas avant 2020", prévient Patrick Goyon.