Cette décision du COPERMO est lourde de conséquences.
En premier lieu, et cela est une bonne nouvelle , le Gouvernement a confirmé son soutien à la reconstruction du bâtiment central de Saint-Pierre.
Toutefois, aucune précision n’a été donnée quant au montant de l’aide de l’État qui sera obtenu.
Il convient donc de rester vigilant sur cet engagement de l’État concernant un investissement indispensable qui avait déjà été acté et qui ne doit souffrir d’aucun atermoiement.
En second lieu, la validation du plan présenté par le CHU comporte la suppression sur cinq ans de 155 postes et la suppression d’une centaine de lits.
Cela n’est pas acceptable car, répétons-le, nous ne nous accommodons pas d’un CHU au rabais.
Alors que le personnel est sous pression, que les besoins en santé sont croissants des seuls faits de la progression démographique et du vieillissement de la population, le COPERMO exige des suppressions de postes et de lits. Il s’inscrit dans une logique purement budgétaire, au détriment de la qualité de l’offre de soins que mérite la population.
La situation actuelle qui n’est déjà pas satisfaisante ne peut que s’aggraver avec le plan d’austérité imposé au CHU.
Le combat doit continuer pour écarter tout plan social et obtenir de l’État les moyens budgétaires à la hauteur des besoins, tant en personnels qu’en investissements.
André THIEN AH KOON
Co-fondateur du GHSR et du CHU
Maire du Tampon mandaté par ses collègues du Sud