"Rien n’a encore été décidé mais cela revient à choisir entre la peste et le choléra", a commenté Expédit Lock-Fat, secrétaire général CFDT Santé Sociaux à l’issue d’une réunion, ce mercredi midi, entre l’intersyndicale, Lionel Calenge, directeur général du CHU de La Réunion et Jean-Paul Virapoullé, président du conseil de surveillance.
Le temps des "mesures drastiques" serait en effet arrivé. Bercy attendrait que le CHU fasse la preuve de sa capacité "à redresser la barre" avant de lui remettre les 56,5 millions d’euros promis. Loin de s’améliorer, la situation financière du CHU s’est plutôt détériorée passant de 35 à 42 millions d’euros en 2017. Une situation qui vient remettre en cause le projet social obtenu à l’issue du mouvement de grève de février 2017.
La troisième option, radicale
Deux options ont ainsi été présentées ce matin aux représentants des différents syndicats afin de réaliser 6,6 millions d’économie. La première : supprimer l’indexation sur les primes du personnel hospitalier ou la suppression de 70 postes. "Cela fait 45 ans que nous percevons cet index de correction, même s'il est jugé illégal, et maintenant du jour au lendemain on veut nous l’enlever", proteste Expédit Lock-Fat. "Aujourd’hui les primes et demain les salaires". Un sujet plus global dont la fonction publique doit se saisir mais pour le moment," le personnel paie pour un déficit dont il est nullement responsable" .
Face à ces deux options inenvisageables pour l’intersyndicale, la troisième option serait alors le placement sous tutelle où l’IGAS (l’inspection générale des affaires sociales) reprendrait les rênes, "opérant des coupes franches sans faire de sentiment", "c’est en tout cas de cette manière qu’elle a été présentée", indique le syndicaliste.
Une fois déterminée, une de ces deux mesures sera présentée devant le COPERMO (Comité interministériel de performance et de la modernisation de l'offre de soins) officieusement reporté pour le mois de janvier prochain.
"L’intersyndicale doit faire front pour sauver la fonction publique hospitalière", appelle Expédit Lock-Fat.
Le temps des "mesures drastiques" serait en effet arrivé. Bercy attendrait que le CHU fasse la preuve de sa capacité "à redresser la barre" avant de lui remettre les 56,5 millions d’euros promis. Loin de s’améliorer, la situation financière du CHU s’est plutôt détériorée passant de 35 à 42 millions d’euros en 2017. Une situation qui vient remettre en cause le projet social obtenu à l’issue du mouvement de grève de février 2017.
La troisième option, radicale
Deux options ont ainsi été présentées ce matin aux représentants des différents syndicats afin de réaliser 6,6 millions d’économie. La première : supprimer l’indexation sur les primes du personnel hospitalier ou la suppression de 70 postes. "Cela fait 45 ans que nous percevons cet index de correction, même s'il est jugé illégal, et maintenant du jour au lendemain on veut nous l’enlever", proteste Expédit Lock-Fat. "Aujourd’hui les primes et demain les salaires". Un sujet plus global dont la fonction publique doit se saisir mais pour le moment," le personnel paie pour un déficit dont il est nullement responsable" .
Face à ces deux options inenvisageables pour l’intersyndicale, la troisième option serait alors le placement sous tutelle où l’IGAS (l’inspection générale des affaires sociales) reprendrait les rênes, "opérant des coupes franches sans faire de sentiment", "c’est en tout cas de cette manière qu’elle a été présentée", indique le syndicaliste.
Une fois déterminée, une de ces deux mesures sera présentée devant le COPERMO (Comité interministériel de performance et de la modernisation de l'offre de soins) officieusement reporté pour le mois de janvier prochain.
"L’intersyndicale doit faire front pour sauver la fonction publique hospitalière", appelle Expédit Lock-Fat.