Coup de gueule poussé par une patiente du service de diabétologie du centre hospitalier Félix-Guyon. Suzy Algot, 59 ans, déplore les "oublis" du service restauration, qui lui aurait servi des plateaux-repas non-adéquats avec son régime alimentaire…
Suzy Algot, hospitalisée depuis le lundi 13 février et qui devait l’être jusqu’au lundi 20 février, a décidé de quitter de son plein gré le CHU.
Les problèmes ont débuté jeudi soir. "Mercredi soir, je reçois un plateau-repas composé notamment de rôti de porc et d’épinards, alors que cela ne correspondait pas avec mon régime alimentaire. Le service qui s’occupe de la restauration des patients s'est trompé de plateau, me confondant avec une personne atteinte d’insuffisance rénale, alors que mes reins, eux, vont bien", déplore la quinquagénaire.
Cette dernière fait part de cette mésaventure ce jeudi en fin de matinée à la diététicienne, qui rapporte l’information à son diabétologue. Tous deux reconnaissent qu’il y a eu erreur et présentent leurs excuses à leur patiente. Mais à l’heure du déjeuner, un deuxième couac survient… "Ce jeudi midi, je reçois un peu de couscous et un morceau de poulet, un repas toujours destiné à la personne malade des reins. J’ai fait part au personnel de cette nouvelle erreur, mais personne ne réagissait, ils s’en foutaient royalement", s’emporte Suzy, qui est restée "sans manger".
Aux alentours de 14h, elle alerte à nouveau le personnel en lui réclamant un peu de nourriture. "On m’a donné comme seule réponse de prendre le plateau-repas de ma voisine, qui n’a presque rien mangé, car la cuisine ne peut plus rien faire", explique-t-elle, toujours sous le coup de la colère.
Suzy prend alors la décision de quitter l’établissement hospitalier -non sans déposer une lettre de contestation à l’accueil- et de se rendre chez son frère, qui habite dans le quartier de La Source, situé en contrebas du CHU. "Avec rien dans l’estomac et en n’ayant bu que de l’eau, je suis partie manger chez mon frère, prise de tremblements. C’est inadmissible: on nous fait payer pour ça ! Le service médical super mais le service attendu en hôtellerie c’est zéro", conclut la patiente.
Suzy Algot, hospitalisée depuis le lundi 13 février et qui devait l’être jusqu’au lundi 20 février, a décidé de quitter de son plein gré le CHU.
Les problèmes ont débuté jeudi soir. "Mercredi soir, je reçois un plateau-repas composé notamment de rôti de porc et d’épinards, alors que cela ne correspondait pas avec mon régime alimentaire. Le service qui s’occupe de la restauration des patients s'est trompé de plateau, me confondant avec une personne atteinte d’insuffisance rénale, alors que mes reins, eux, vont bien", déplore la quinquagénaire.
Cette dernière fait part de cette mésaventure ce jeudi en fin de matinée à la diététicienne, qui rapporte l’information à son diabétologue. Tous deux reconnaissent qu’il y a eu erreur et présentent leurs excuses à leur patiente. Mais à l’heure du déjeuner, un deuxième couac survient… "Ce jeudi midi, je reçois un peu de couscous et un morceau de poulet, un repas toujours destiné à la personne malade des reins. J’ai fait part au personnel de cette nouvelle erreur, mais personne ne réagissait, ils s’en foutaient royalement", s’emporte Suzy, qui est restée "sans manger".
Aux alentours de 14h, elle alerte à nouveau le personnel en lui réclamant un peu de nourriture. "On m’a donné comme seule réponse de prendre le plateau-repas de ma voisine, qui n’a presque rien mangé, car la cuisine ne peut plus rien faire", explique-t-elle, toujours sous le coup de la colère.
Suzy prend alors la décision de quitter l’établissement hospitalier -non sans déposer une lettre de contestation à l’accueil- et de se rendre chez son frère, qui habite dans le quartier de La Source, situé en contrebas du CHU. "Avec rien dans l’estomac et en n’ayant bu que de l’eau, je suis partie manger chez mon frère, prise de tremblements. C’est inadmissible: on nous fait payer pour ça ! Le service médical super mais le service attendu en hôtellerie c’est zéro", conclut la patiente.