18 mois après le déménagement la galère continue …. Ramez ramez sinon le fouet !
Depuis des années les conditions de travail se dégradent, les restrictions généralisées pénalisent nos conditions de travail ! Il paraît que le patient est au centre des préoccupations, mais sans moyens comment assurer la sécurité des soins ? En tous cas, un management despotique n’est sûrement pas la solution. Il est clair qu’on n’est pas là pour penser mais pour panser …. Et plus vite que ça (le fouet est là!).
Avec un nouvel hôpital, on aurait pu imaginer (ou rêver) des améliorations de nos organisations, et de nos plannings, mais comme vous le savez sûrement déjà, après 18 mois les cycles tant attendus sont toujours en gestation pathologique. Pourquoi ? Quand on déménage on anticipe, non ? A quoi servent toutes ces têtes bien pensantes si elles ne pensent pas ? Par contre, nous, on panse … « Faites, et on verra plus tard » ou peut-être trop tard, ou jamais !
Quant au Ségur de la santé, il n’a répondu en rien aux principales revendications des personnels hospitaliers pour des soins de qualité : des postes et des lits. « Caramels, bonbons et chocolats, … paroles et paroles ».
Il y a quelques jours Olivier Véran lançait un appel à l’aide aux personnels soignants et le président Macron disait à une infirmière que le problème c’était un manque d’organisation. De qui se moquent-ils ? Depuis des années les suppressions de postes s’enchaînent. Depuis des années les conditions de travail se dégradent, les emplois proposés ne sont que des enchaînements de contrats précaires. C’est un comble de pointer du doigt l’organisation qu’on a mis soi-même en place (T2A, fermetures de lits, pôles) …
Nous ne pouvons plus accepter les manques d’effectifs récurrents.Nous ne pouvons plus accepter la dégradation de nos conditions de travail.Nous ne pouvons plus accepter le non remplacement des postes vacants.Nous ne pouvons plus accepter la dégradation de nos prises en charges.Nous ne pouvons plus accepter un temps de travail illégal.Nous ne pouvons plus accepter la soumission par le chantage de la terreur.
Vous ne ferez pas taire notre colère !
Toutes et tous devant le CHOR le 15 octobre à 11H !
On ne lâche rien!