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CGTR/CFDT : »Pourquoi le maire n’a pas publié son arrêté en début d’année ? »

La CGTR et la CFDT s’interposent entre Région et mairie du Port. Jacky Balmine et Johnny Lagarrigue, respectivement secrétaire général de la CGTR BTP et secrétaire général adjoint CFDT BTP, invitent le maire du Port à réviser son jugement.   « Nous constatons que la mairie a utilisé le dépôt du permis de construire pour mettre […]

Ecrit par LG – le mercredi 30 septembre 2015 à 23H23

La CGTR et la CFDT s’interposent entre Région et mairie du Port. Jacky Balmine et Johnny Lagarrigue, respectivement secrétaire général de la CGTR BTP et secrétaire général adjoint CFDT BTP, invitent le maire du Port à réviser son jugement.
 
« Nous constatons que la mairie a utilisé le dépôt du permis de construire pour mettre 120 salariés et familles en difficulté. C’est ça que nou déplore en premier, sans entrer dans les commérages politiques », affirme avec vigueur le représentant CGTR.

Jacky Balmine convoque même l’histoire récente de la route des Tamarins. « Il faudra nous expliquer pourquoi, lors de la construction de la route des Tamarins, au moins trois centrales à béton ont été construites sans permis, de même que les centrales à enrobée », se rappellent les deux hommes.

De façon similaire, le chantier NRL est considéré dans sa globalité, de Saint-Denis jusqu’aux villes qui servent de base arrière à l’alimentation du chantier lui-même. « Aucun permis n’est donc nécessaire sur la commune du Port », selon eux.

« Au préfet d’arbitrer »
 
Ils ajoutent que ce n’est que « pour calmer la mairie que le groupement Vinci Construction a finalement déposé une demande de permis », sachant malgré tout qu’il n’était « pas obligatoire » au vu des conditions évoquées plus haut.

Les deux chefs de file de l’intersyndicale reprochent au maire du Port d’avoir déclenché son arrêté interruptif des travaux dans la seconde qui a suivi le dépôt de permis du groupement Vinci, et non l’inverse. « Pourquoi n’a-t-il pas publié son arrêté en début d’année ? » s’en étonnent-ils. « Regardez tout le matériel déjà présent. Une cinquième grue est en train de se monter ! » La bataille juridique devra trancher entre les deux interprétations du code de l’urbanisme.

L’autre inquiétude brandie par le maire du Port concerne la consommation d’eau utile au chantier de préfa béton, soit 600m3/jour. Ce chiffre est loin de la réalité selon les syndicalistes. 150m3 en serait le maximum.
 
L’intersyndicale exhorte désormais le préfet pour qu’il prenne en main ce dossier et arbitre au plus vite, au nom des ouvriers sur le carreau.
 

 

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