« On va se battre et on ira plus loin s’il le faut » lâche Louise Hoarau, déléguée syndicale CFDT à la CGSS. Depuis le point presse de mercredi dernier, la situation ne s’est pas améliorée. « Il n’y a eu aucune avancée. Nous avons décidé de prévenir également l’inspection du travail » ajoute-t-elle.
La tension à la CGSS est montée d’un cran en début de semaine après que l’intersyndicale ait claqué la porte du comité d’entreprise. Elle avait connaissance d’une note de service annonçant l’arrivée d’une « mission d’accompagnement sur la branche recouvrement » d’un cadre supérieur de la CGSS extérieur à la Réunion. « Un point qui n’était pas à l’ordre du jour« , souligne Louise Hoarau. Une méthode de recrutement contestée. « Ce n’est pas la première fois que ça se passe comme ça » ajoute-t-elle.
« Si l’ACOSS (ndlr: Agence centrale des organismes de sécurité sociale : un organisme qui assure la gestion de la trésorerie du régime général de la sécurité sociale) a un budget pour le recrutement d’un cadre externe de niveau 9, à côté de ça on nous dit qu’il n’y a pas d’argent pour embaucher des agents supplémentaires« , précise-t-elle ajoutant que le personnel de la branche recouvrement se trouve dans une « situation impossible« .
Pour l’intersyndicale la direction est « irresponsable« . Conséquence, un préavis de grève pour le 2 novembre prochain a été déposé. « Lundi nous allons voir les collègues pour leur expliquer la situation« , conclut Louise Hoarau.