
Ibrahim Patel et une partie des élus de la Chambre ont présenté ce matin leurs voeux à la presse. Si l'année 2012 a été marquée par une accentuation de la crise à la Réunion - le nombre d'entreprises radiées a dépassé celui des créations - la CCIR souhaite que l'année 2013 soit "une meilleure année" pour l'économie réunionnaise. "Je souhaite à nos concitoyens de retrouver courage, optimisme et sérénité", explique Ibrahim Patel.
Dans un premier temps, le président de la CCIR a souhaité revenir sur les faits marquants de l'année 2012. "L'année dernière nous avons voulu rendre accessible aux entreprises les services de la CCIR pour qu'ils ne soient plus réservés à une élite", souligne-t-il. Une démarche rendue possible par la Chambre via la création des maisons de l'entreprise dans l'Ouest et l'Est de l'île, mais également par la mise en place de plusieurs événements "fédérateurs" comme les assises du commerce, la journée des trophées des entrepreneurs ou encore le forum économique des îles de l'océan Indien.
La concession portuaire du Port
Autre fait marquant de l'année 2012, la perte de la concession portuaire, transférée à l'Etat. "Le dossier avance mais n'est toujours pas finalisé par écrit", rappelle Ibrahim Patel. Une compensation de l'Etat sera versée à la CCIR en une seule fois pour un montant de 18 millions d'euros (correspondant au montant initialement prévu pour la fin de la concession en 2018). "Du fait de la perte de notre concession Port Réunion, une réorganisation est obligatoire. Notre première action consistera à sécuriser l'entreprise et les salariés (ndlr : 200 permanents et 300 vacataires) puis à écrire avec les élus la stratégie régionale de la CCIR courant jusqu'à la fin de l'actuelle mandature", précise-t-il.
Mais la CCIR peut se vanter d'avoir fait une année 2012 record en matière de collecte de la taxe d'apprentissage. En tout, 6.000 entreprises ont choisi la CCIR pour verser leur contribution, une hausse de 24% par rapport à l'année 2011 et qui a rapporté 11 millions d'euros à la Chambre. "C'est une marque de confiance retrouvée auprès des entreprises réunionnaises et on espère que 2013 se passera bien", souligne Ibrahim Patel.
Un salon du BTP en 2013
Pour 2013, la CCIR devrait organiser un salon du BTP. "Avec la crise, ce secteur a été le plus touché à la Réunion. Il faut faire connaitre notre savoir faire réunionnais", explique-t-il. Un salon qui coïncide avec le début des Grands Chantiers portés par la collectivité régionale, à savoir l'agrandissement des aéroports et la nouvelle route du Littoral. "Dans cette optique nous allons lancer des formations adaptées à ces Grands Chantiers. Il faut donner la possibilité aux entreprises réunionnaises de trouver leur place, sinon une grande partie disparaîtra", martèle-t-il.
L'Inde un nouveau marché pour les entreprises réunionnaises
Toujours au programme de cette nouvelle année, la CCIR entend accélérer son positionnement en Inde. "Nous allons mettre en place un bureau au service des ressortissants de la CCI souhaitant développer des affaires en Inde en matière d'import ou export", explique Ibrahim Patel. A titre d'exemple, la CCIR donne le chiffre de 10,8 millions d'euros par an correspondant à l'achat par l'Inde des déchets valorisés réunionnais. "On veut faire connaitre nos produits et nous avons autre chose à vendre que de la ferraille", plaisante-t-il.
Du côté des ports toujours en concession à la CCIR - Saint-Gilles et Sainte-Marie - la Chambre ambitionne de se séparer cette année du port de Sainte-Marie, déficitaire. Les négociations avec la Cinor sont avancées pour un désengagement complet de la Chambre consulaire.
La CCIR n'oublie pas que l'année 2013 sera difficile pour les entreprises réunionnaises. "On devrait voir le nombre d'entreprises radiées rester supérieur à celui du nombre d'entreprises créées. On estime entre 13 à 15.000 chômeurs de plus cette année. Il est important pour nous d'accompagner les entreprises pour les sauver", souligne-t-il.
Réorganisation de la CCIR
Pour consolider ses futurs budgets, la CCIR ambitionne de lancer des appels d'offres pour les différents terrains non exploités qu'elle possède, soit 20.000 m2 à Saint-Pierre et 3.000 m2 au Port. Ibrahim Patel a également rappelé que 85% des dossiers concernant les loyers de la ZIC du Port étaient régularisés.
Pour les trois prochaines années, la CCIR souhaite se réorganiser autour de trois axes, à savoir la maîtrise du budget, la maîtrise de la masse salariale et la mutualisation des moyens. "On estime à 1 million d'euros d'économie par an pour la CCIR. Au-delà de cette réorganisation, je tiens à rappeler que nous n'avons pas de problèmes financiers. Mais si nous ne sommes pas vigilants pendant les trois ans à venir, on pourrait se retrouver dans cette situation", rappelle Ibrahim Patel.
Dans un premier temps, le président de la CCIR a souhaité revenir sur les faits marquants de l'année 2012. "L'année dernière nous avons voulu rendre accessible aux entreprises les services de la CCIR pour qu'ils ne soient plus réservés à une élite", souligne-t-il. Une démarche rendue possible par la Chambre via la création des maisons de l'entreprise dans l'Ouest et l'Est de l'île, mais également par la mise en place de plusieurs événements "fédérateurs" comme les assises du commerce, la journée des trophées des entrepreneurs ou encore le forum économique des îles de l'océan Indien.
La concession portuaire du Port
Autre fait marquant de l'année 2012, la perte de la concession portuaire, transférée à l'Etat. "Le dossier avance mais n'est toujours pas finalisé par écrit", rappelle Ibrahim Patel. Une compensation de l'Etat sera versée à la CCIR en une seule fois pour un montant de 18 millions d'euros (correspondant au montant initialement prévu pour la fin de la concession en 2018). "Du fait de la perte de notre concession Port Réunion, une réorganisation est obligatoire. Notre première action consistera à sécuriser l'entreprise et les salariés (ndlr : 200 permanents et 300 vacataires) puis à écrire avec les élus la stratégie régionale de la CCIR courant jusqu'à la fin de l'actuelle mandature", précise-t-il.
Mais la CCIR peut se vanter d'avoir fait une année 2012 record en matière de collecte de la taxe d'apprentissage. En tout, 6.000 entreprises ont choisi la CCIR pour verser leur contribution, une hausse de 24% par rapport à l'année 2011 et qui a rapporté 11 millions d'euros à la Chambre. "C'est une marque de confiance retrouvée auprès des entreprises réunionnaises et on espère que 2013 se passera bien", souligne Ibrahim Patel.
Un salon du BTP en 2013
Pour 2013, la CCIR devrait organiser un salon du BTP. "Avec la crise, ce secteur a été le plus touché à la Réunion. Il faut faire connaitre notre savoir faire réunionnais", explique-t-il. Un salon qui coïncide avec le début des Grands Chantiers portés par la collectivité régionale, à savoir l'agrandissement des aéroports et la nouvelle route du Littoral. "Dans cette optique nous allons lancer des formations adaptées à ces Grands Chantiers. Il faut donner la possibilité aux entreprises réunionnaises de trouver leur place, sinon une grande partie disparaîtra", martèle-t-il.
L'Inde un nouveau marché pour les entreprises réunionnaises
Toujours au programme de cette nouvelle année, la CCIR entend accélérer son positionnement en Inde. "Nous allons mettre en place un bureau au service des ressortissants de la CCI souhaitant développer des affaires en Inde en matière d'import ou export", explique Ibrahim Patel. A titre d'exemple, la CCIR donne le chiffre de 10,8 millions d'euros par an correspondant à l'achat par l'Inde des déchets valorisés réunionnais. "On veut faire connaitre nos produits et nous avons autre chose à vendre que de la ferraille", plaisante-t-il.
Du côté des ports toujours en concession à la CCIR - Saint-Gilles et Sainte-Marie - la Chambre ambitionne de se séparer cette année du port de Sainte-Marie, déficitaire. Les négociations avec la Cinor sont avancées pour un désengagement complet de la Chambre consulaire.
La CCIR n'oublie pas que l'année 2013 sera difficile pour les entreprises réunionnaises. "On devrait voir le nombre d'entreprises radiées rester supérieur à celui du nombre d'entreprises créées. On estime entre 13 à 15.000 chômeurs de plus cette année. Il est important pour nous d'accompagner les entreprises pour les sauver", souligne-t-il.
Réorganisation de la CCIR
Pour consolider ses futurs budgets, la CCIR ambitionne de lancer des appels d'offres pour les différents terrains non exploités qu'elle possède, soit 20.000 m2 à Saint-Pierre et 3.000 m2 au Port. Ibrahim Patel a également rappelé que 85% des dossiers concernant les loyers de la ZIC du Port étaient régularisés.
Pour les trois prochaines années, la CCIR souhaite se réorganiser autour de trois axes, à savoir la maîtrise du budget, la maîtrise de la masse salariale et la mutualisation des moyens. "On estime à 1 million d'euros d'économie par an pour la CCIR. Au-delà de cette réorganisation, je tiens à rappeler que nous n'avons pas de problèmes financiers. Mais si nous ne sommes pas vigilants pendant les trois ans à venir, on pourrait se retrouver dans cette situation", rappelle Ibrahim Patel.