
Rien ne va plus à la Chambre de Commerce. L'institution est bloquée à la suite d'un violent clash survenu mercredi soir entre le président Ibrahim Patel et son trésorier, Guyto Narayanin.
A l'origine de la dispute, l'exigence de Guyto Narayanin d'obtenir la présidence de la société aéroportuaire, ainsi que l'embauche de son poulain, Jocelyn Trules, l'actuel directeur général des services de la mairie de Sainte-Marie, comme DGS de la Chambre.
Ibrahim Patel n'a cédé sur aucun des deux points.
D'abord, concernant Guyto Narayanin, parce qu'il a estimé que ce dernier risquait de se trouver en situation de prise illégale d'intérêt puisqu'en tant que président de la société aéroportuaire,il serait amené à prendre des décisions concernant Air Austral, dont il est par ailleurs le principal actionnaire privé.
Il serait également en situation de conflit d'intérêt du fait de son poste de trésorier de la CCIR, puisque la Chambre est une des actionnaires de la société aéroportuaire.
Ibrahim Patel a également refusé de céder à l'ultimatum de Guyto Narayanin concernant l'embauche de Jocelyn Trules en tant que DGS, car ce dernier traine derrière lui une forte réputation de caractère exécrable qui risque de mettre à mal les relations au sein de la Chambre.
Guyto Narayanin, dont on connait la force de caractère, n'a pas accepté qu'on lui tienne tête et la dispute a été très violente entre les deux hommes. Guyto Narayanin est parti en promettant de bloquer l'institution en refusant de signer les chèques et les virements que pourrait lui présenter le président.
Le trésorier a manifestement préparé son coup de longue date. Il est de notoriété publique que Guyto Nayaranin souhaite mettre la main sur la pépite que constitue la société Réunion Air Assistance et qu'il comptait user de ses pouvoirs à la tête de la société aéroportuaire pour y parvenir.
Fou de rage de ne pas être parvenu à ses fins, il a donc décidé de bloquer totalement l'institution en refusant de signer les chèques. Et Ibrahim Patel ne peut simplement le destituer comme le ferait n'importe quel maire ou président de collectivité. Le règlement intérieur de la Chambre, qui régit son fonctionnement avec le Code du Commerce, ne prévoit en effet pas cette possibilité.
Pour se débarrasser de son trésorier, Ibrahim Patel ne peut passer que par une démission du bureau de la Chambre, avec une réélection de l'ensemble de ses membres. Autre solution, un retour devant l'assemblée générale pour révocation du seul trésorier et de son adjoint. Enfin, dernière option, la mise sous tutelle de la Chambre par le Préfet.
On le voit, la situation est grave, mais ça peut aussi être une opportunité pour Ibrahim Patel de réorganiser sa majorité. Il peut compter sur la défection de deux proches de Guyto Narayanin, ce qui lui permet de compter sur une majorité de 19 membres, sur un total de 36 élus. Et il se dit même que le MEDEF serait prêt à lui donner un coup de main, histoire de se débarrasser de l'encombrant trésorier.
Les prochains jours, voire les prochaines semaines, risquent d'être très agités du côté de la rue de Paris. La tempête avant le calme?
A l'origine de la dispute, l'exigence de Guyto Narayanin d'obtenir la présidence de la société aéroportuaire, ainsi que l'embauche de son poulain, Jocelyn Trules, l'actuel directeur général des services de la mairie de Sainte-Marie, comme DGS de la Chambre.
Ibrahim Patel n'a cédé sur aucun des deux points.
D'abord, concernant Guyto Narayanin, parce qu'il a estimé que ce dernier risquait de se trouver en situation de prise illégale d'intérêt puisqu'en tant que président de la société aéroportuaire,il serait amené à prendre des décisions concernant Air Austral, dont il est par ailleurs le principal actionnaire privé.
Il serait également en situation de conflit d'intérêt du fait de son poste de trésorier de la CCIR, puisque la Chambre est une des actionnaires de la société aéroportuaire.
Ibrahim Patel a également refusé de céder à l'ultimatum de Guyto Narayanin concernant l'embauche de Jocelyn Trules en tant que DGS, car ce dernier traine derrière lui une forte réputation de caractère exécrable qui risque de mettre à mal les relations au sein de la Chambre.
Guyto Narayanin, dont on connait la force de caractère, n'a pas accepté qu'on lui tienne tête et la dispute a été très violente entre les deux hommes. Guyto Narayanin est parti en promettant de bloquer l'institution en refusant de signer les chèques et les virements que pourrait lui présenter le président.
Le trésorier a manifestement préparé son coup de longue date. Il est de notoriété publique que Guyto Nayaranin souhaite mettre la main sur la pépite que constitue la société Réunion Air Assistance et qu'il comptait user de ses pouvoirs à la tête de la société aéroportuaire pour y parvenir.
Fou de rage de ne pas être parvenu à ses fins, il a donc décidé de bloquer totalement l'institution en refusant de signer les chèques. Et Ibrahim Patel ne peut simplement le destituer comme le ferait n'importe quel maire ou président de collectivité. Le règlement intérieur de la Chambre, qui régit son fonctionnement avec le Code du Commerce, ne prévoit en effet pas cette possibilité.
Pour se débarrasser de son trésorier, Ibrahim Patel ne peut passer que par une démission du bureau de la Chambre, avec une réélection de l'ensemble de ses membres. Autre solution, un retour devant l'assemblée générale pour révocation du seul trésorier et de son adjoint. Enfin, dernière option, la mise sous tutelle de la Chambre par le Préfet.
On le voit, la situation est grave, mais ça peut aussi être une opportunité pour Ibrahim Patel de réorganiser sa majorité. Il peut compter sur la défection de deux proches de Guyto Narayanin, ce qui lui permet de compter sur une majorité de 19 membres, sur un total de 36 élus. Et il se dit même que le MEDEF serait prêt à lui donner un coup de main, histoire de se débarrasser de l'encombrant trésorier.
Les prochains jours, voire les prochaines semaines, risquent d'être très agités du côté de la rue de Paris. La tempête avant le calme?