
La CCI Réunion organisait ce jeudi 14 novembre un séminaire sur l’activité de croisière, visant à relancer la réflexion entre institutionnels et socio-professionnels sur l’attractivité de l’île et l’amélioration de l’offre.
« La croisière est un des rares secteurs économiques en croissance et représente un réel axe de développement économique pour La Réunion », a rappelé en préambule Pascal Ponapin, président de la commission Tourisme et Loisirs mais aussi du Club Réunion Croisière, qui regroupe les partenaires du secteur.
Pour alimenter cette réflexion, la CCI Réunion avait invité Philippe Serrand, directeur du pôle de politique économique de la CCI de Saint-Malo, qui s’investit depuis une dizaine d’années dans l’accueil des paquebots de croisière et de leurs passagers. La cité corsaire accueille une trentaine d’escales par an, chiffre qui a doublé en une décennie. « Nous avons considéré les ports bretons voisins comme des partenaires plutôt que des concurrents et mené avec eux des actions de promotion communes, tout en travaillant à l’amélioration de l’accueil des croisiéristes avec les commerçants locaux », a expliqué Philippe Serrant. La Bretagne capte un trafic de repositionnement des paquebots entre les Caraïbes ou la Méditerranée et la Scandinavie ou le mer Baltique, deux fois dans l’année. Une problématique assez proche de celle de La Réunion et de l’océan Indien, qui reste une destination émergente pour les grands armements internationaux.
La cinquantaine de participants au séminaire a convenu de la nécessité de promouvoir une offre commune régionale sous la bannière des Îles Vanille, tout en faisant valoir les arguments propres à La Réunion, notamment son classement au Patrimoine mondial, label recherché par certaines clientèles.
Les débats ont été alimentés par les contributions de l’Observatoire Villes et Ports de l’Océan Indien, qui a mené une étude du secteur sur l’année 2010-2011, et de la Fédération Réunionnaise du Tourisme, qui accueille les croisiéristes au Port en s’appuyant sur les Offices du Tourisme. Le CAUE a également présenté le projet d’aménagement paysager de la gare maritime, réalisé à la demande du TCO et qui doit faire l’objet d’un plan de financement.
14 escales de paquebots sont prévues pour la saison 2013-2014, qui a commencé il y a quelques semaines et se poursuivra jusqu’à la fin de l’été austral. Ce chiffre, en recul par rapport aux années précédentes, justifie à lui seul une réflexion sur l’offre réunionnaise et les pistes d’amélioration. « Il est temps de nous regrouper, de concevoir des projets concertés qui donneront une légitimité à des demandes de financement et à l’affirmation de l’offre réunionnaise sur les itinéraires de l’océan Indien », a insisté Pascal Ponapin.
Les participants au séminaire ont convenu de poursuivre la réflexion dans les prochaines semaines, notamment avec le Grand Port Maritime et les agences réceptives, pour une meilleure lisibilité de l’activité.
« La croisière est un des rares secteurs économiques en croissance et représente un réel axe de développement économique pour La Réunion », a rappelé en préambule Pascal Ponapin, président de la commission Tourisme et Loisirs mais aussi du Club Réunion Croisière, qui regroupe les partenaires du secteur.
Pour alimenter cette réflexion, la CCI Réunion avait invité Philippe Serrand, directeur du pôle de politique économique de la CCI de Saint-Malo, qui s’investit depuis une dizaine d’années dans l’accueil des paquebots de croisière et de leurs passagers. La cité corsaire accueille une trentaine d’escales par an, chiffre qui a doublé en une décennie. « Nous avons considéré les ports bretons voisins comme des partenaires plutôt que des concurrents et mené avec eux des actions de promotion communes, tout en travaillant à l’amélioration de l’accueil des croisiéristes avec les commerçants locaux », a expliqué Philippe Serrant. La Bretagne capte un trafic de repositionnement des paquebots entre les Caraïbes ou la Méditerranée et la Scandinavie ou le mer Baltique, deux fois dans l’année. Une problématique assez proche de celle de La Réunion et de l’océan Indien, qui reste une destination émergente pour les grands armements internationaux.
La cinquantaine de participants au séminaire a convenu de la nécessité de promouvoir une offre commune régionale sous la bannière des Îles Vanille, tout en faisant valoir les arguments propres à La Réunion, notamment son classement au Patrimoine mondial, label recherché par certaines clientèles.
Les débats ont été alimentés par les contributions de l’Observatoire Villes et Ports de l’Océan Indien, qui a mené une étude du secteur sur l’année 2010-2011, et de la Fédération Réunionnaise du Tourisme, qui accueille les croisiéristes au Port en s’appuyant sur les Offices du Tourisme. Le CAUE a également présenté le projet d’aménagement paysager de la gare maritime, réalisé à la demande du TCO et qui doit faire l’objet d’un plan de financement.
14 escales de paquebots sont prévues pour la saison 2013-2014, qui a commencé il y a quelques semaines et se poursuivra jusqu’à la fin de l’été austral. Ce chiffre, en recul par rapport aux années précédentes, justifie à lui seul une réflexion sur l’offre réunionnaise et les pistes d’amélioration. « Il est temps de nous regrouper, de concevoir des projets concertés qui donneront une légitimité à des demandes de financement et à l’affirmation de l’offre réunionnaise sur les itinéraires de l’océan Indien », a insisté Pascal Ponapin.
Les participants au séminaire ont convenu de poursuivre la réflexion dans les prochaines semaines, notamment avec le Grand Port Maritime et les agences réceptives, pour une meilleure lisibilité de l’activité.