Nathalie Bassire s’adresse au préfet Dominique Sorain dans une lettre ouverte. Elle dénonce la gouvernance d’André Thien Ah Koon à la CASUD, alors que le [président a claqué la porte de la séance de vote du budget]urlblank:http://www.zinfos974.com/Grabuge-a-la-CASUD_a84093.html ce lundi.
« Monsieur le Préfet,
Au cours de la séance du Conseil Communautaire de la CASUD ce jour, lundi 20 avril 2015, le Président de l’Etablissement Public de Coopération Intercommunale et Maire du Tampon André THIEN AH KOON s’est rendu coupable d’actes graves, de fautes politiques et juridiques qui ne peuvent rester sans suite.
Il a été démontré devant tous les élus présents, dont un député-maire et des maires, la presse locale, et les services communautaires, que le projet de Budget primitif 2015 de la CASUD était volontairement déséquilibré, avec notamment des recettes minorées, voire oubliées, et des dépenses majorées, et que la seule motivation de M. THIEN AH KOON était un règlement de comptes personnel et politicien.
Pourtant, selon la règlementation en vigueur, le Président a le devoir de préparer et présenter le budget conformément aux principes d’équilibre et de sincérité budgétaires.
Au-delà de cette faute juridique, de cet acte illégal contraire à une bonne administration de la chose publique et allant incontestablement contre l’intérêt général, au détriment de notre population qui aurait souffert d’une augmentation dramatique de taxes et d’impôts, et d’une diminution drastique de la qualité du service public, d’autres actes gravissimes se sont produits en séance publique : tentative de censure de la liberté de la presse, pression physique et morale sur les services sommés de se taire …
Mis en difficulté, André THIEN AH KOON a finalement quitté la salle avec ses élus de la majorité du Tampon, fuyant les responsabilités que la population lui avait confiées.
Pire, mû par un sentiment de vengeance, il a immédiatement déclaré à la presse qu’il ferait annuler un budget amendé et rééquilibré par un front républicain et intercommunal, ne pensant à aucun moment à la population, aux familles, aux entreprises de notre territoire !
Dans un tel contexte de fautes d’une gravité particulière et de troubles importants à l’ordre public, je vous demande Monsieur le Préfet de constater l’incapacité du Président actuel de la CASUD et de saisir immédiatement le Conseil des Ministres, conformément aux textes en vigueur, en vue d’une suspension immédiate de Monsieur THIEN AH KOON de ses fonctions de Président de la CASUD, puis d’une révocation de sa fonction d’exécutif. »