
L’ex-président François Hollande et le ministre des finances de l’époque l’avaient annoncée pour 2018. Macron, ne voulant pas effaroucher les électeurs sceptiques, avait retardé la mesure. Après de multiples tergiversations cette fois-ci les jeux sont faits : le prélèvement à la source sera mis en œuvre en 2019. Il s’agit donc de faire prélever directement sur le salaire ou l’allocation l’impôt sur le revenu. La raison avancée est de promouvoir une simplification pour les contribuables.
Mais derrière cet argument se cache-t-il d’autres enjeux ? L’analyse de la mesure montre qu’elle n’aboutira à aucune simplification réelle pour les administrés, qu’elle ne contribuera pas à la lutte contre la fraude mais qu’en revanche ce sera le jackpot pour la trésorerie de l’Etat et c’est là sans doute sa raison d’être.
Le prélèvement à la source correspond à une évolution dont on pressent les effets délétères. On devine un scénario qui sera marqué par une perte de confidentialité entre les employeurs et leurs salariés, une simplification illusoire, une perte de trésorerie pour les contribuables, une détérioration du service aux usagers et une rupture du lien citoyen.
Pourquoi alors une telle réforme ?
Le prélèvement à la source cache peut-être un autre funeste dessein : ce pourrait être le prélude à la fusion de l’impôt sur le revenu – impôt progressif taxant plus lourdement les revenus élevés – et de la CSG, impôt strictement proportionnel et injuste donc, dont rêvent les ultra-libéraux ("la flat tax" défavorisant relativement plus les pauvres que les riches), le tout pour préparer la fiscalisation des moyens de financement de la Sécurité sociale, en allégeant les charges pesant présentement sur les salaires.
Etait-ce cela dont nous avions besoin ? Ce dont nous avons besoin, n’était-ce pas plutôt une véritable réforme fiscale plus juste, au service du développement économique et social ?
La suite sur : www.aid97400.re
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lien direct http://aid97400.re/spip.php?article42
Mais derrière cet argument se cache-t-il d’autres enjeux ? L’analyse de la mesure montre qu’elle n’aboutira à aucune simplification réelle pour les administrés, qu’elle ne contribuera pas à la lutte contre la fraude mais qu’en revanche ce sera le jackpot pour la trésorerie de l’Etat et c’est là sans doute sa raison d’être.
Le prélèvement à la source correspond à une évolution dont on pressent les effets délétères. On devine un scénario qui sera marqué par une perte de confidentialité entre les employeurs et leurs salariés, une simplification illusoire, une perte de trésorerie pour les contribuables, une détérioration du service aux usagers et une rupture du lien citoyen.
Pourquoi alors une telle réforme ?
Le prélèvement à la source cache peut-être un autre funeste dessein : ce pourrait être le prélude à la fusion de l’impôt sur le revenu – impôt progressif taxant plus lourdement les revenus élevés – et de la CSG, impôt strictement proportionnel et injuste donc, dont rêvent les ultra-libéraux ("la flat tax" défavorisant relativement plus les pauvres que les riches), le tout pour préparer la fiscalisation des moyens de financement de la Sécurité sociale, en allégeant les charges pesant présentement sur les salaires.
Etait-ce cela dont nous avions besoin ? Ce dont nous avons besoin, n’était-ce pas plutôt une véritable réforme fiscale plus juste, au service du développement économique et social ?
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