Portrait. Je m’appelle Gilles Thomassian, né à Lyon, F 69, 58 ans, installé à Piton Saint-Leu, (974), depuis cinq années. Je suis métropolitain par ma mère née à Paris, F 75, et arménien par mon père, né à Ayala en Turquie. Ma soeur ainée Claudine, mon frère junior Michel et mon fils Alexandre vivent en métropole, alors que mes deux parents sont décédés. Par notre héritage généalogique familial, nous avons connu un amalgame de souffrance et de joie.
Ce qui nous a de suite formé à la Créativité de la Récup’ et de l’itinérance. Voyageur artistique, c’est en 1992 que j’atterris à Céret (F66 la Mecque du Cubisme), car, là, la sculpture s’impose à moi. De même, c’est en 1998 que je suis parachuté en Avignon (F 84, Capitale de l’Art Vivant) car le jonglage devient alors pour moi source de vie. Mon parcours hétéroclite de défis extrêmes, d’art et de récup’, de clown et d’écriture est issu de ma démarche auto-thérapeutique. Enfin, pour avoir accepté de me laisser guider par la grandeur infinie de la vie, il m’est donné de re-donner vie aux objets déchus. Et plus particulièrement, ici sur l’Ile de la Réunion, de graduellement réunir l’ensemble de mon histoire dans la mise en forme de tout un cycle d’inspiration partagée…
Objectif Donner à s’ouvrir par la Récup’ en tant que moyen socio-pédagogique de re-construction personnelle. Sujet Métaphysique de la Récup’. Pourquoi la métaphysique de la récup’ ? Comment simplifier la complexité de notre propre existence avec la récup ? Comment la récup’ peut-elle être une source réparatrice dans notre société actuelle ?
Gilles Thomassian
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