Des études toujours plus nombreuses l’ont démontré : il y a un lien direct entre la consommation des acides gras polyinsaturés, de type oméga-3 ou oméga-6, et la diminution des risques cardio-vasculaires. Mais aussi un effet sur la réduction du cholestérol, les risques de cancer de la prostate, la maladie d’Alzheimer ou le diabète, sans oublier une action clairement positive sur la dépression, le baby-blues, les troubles bipolaires, le syndrome dépressif chez l’enfant…
Des maladies de plus en plus fréquentes, que certains attribuent, entre autres, au changement d’alimentation que nous avons opéré depuis plus de cent ans en utilisant presque exclusivement des huiles végétales pauvres en oméga-3 mais riches en oméga-6 (comme l’huile de tournesol et ou l’huile d’olive), et en abandonnant les poissons gras au profit des poissons maigres.
Résultat : un important déséquilibre entre les oméga-3 et 6 qui ne fait que s’accentuer. Pourtant, on consomme en France de plus en plus de poissons gras, riches en ces acides poly-insaturés, et leur provenance principale, en ce qui concerne le saumon tout du moins, est la Norvège. Or la production de saumon norvégien d’élevage a été récemment sujette à caution dans des reportages télévisés :
– L’alimentation notamment des saumons d’élevage est souvent décriée
– L’utilisation d’antibiotiques : les saumons sont vaccinés à la naissance contre cinq maladies environ un mois avant d’être transférés en mer.
– Les saumons sont le plus souvent sujets à la prolifération des poux de mer.
– Paradoxalement, le saumon d’élevage pourrait être de meilleure qualité que le saumon sauvage, vu la pollution marine planétaire et l’absence de contrôles.
– Les poissons gras, comme le saumon, sont riches en vitamines D, en acides gras oméga-3 à longue chaîne mais aussi en vitamine B12, en iode et sélénium. Pour autant, la contamination planétaire de nos milieux rend toute consommation alimentaire problématique. Ce triste état est do-rénavant incontournable, quel que soit le poisson mangé. De surcroît, le saumon étant un poisson gras, il accumule davantage certains polluants.
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