CAF’ECO n°194 à Saint-Denis à La Casa Nostra
RDV à « La Casa Nostra » Mardi 25 Février 2014, de 18h à 20h30, 163 Rue Jules Auber (entre rue Général de Gaulle et Rue Monseigneur de Beaumont) Tel 0262 200944. Repas partagé pour ceux qui désirent continuer à échanger
Ecrit par JMT97400 – le vendredi 21 février 2014 à 09H25
Quand l’Amérique est pétrifiée par une descente inédite d’air polaire qui congèle à peu près tout sur son passage, dans l’autre hémisphère, c’est une joyeuse bande de touristes, de journalistes et de climatologues, partie sur un navire russe constater la fonte des glaces, qui se retrouve prisonnière de la banquise antarctique.
Etrange planète…
Le 8 août 1975, dans Science, Wallace Broecker publie un article décisif. Si décisif qu’il forge encore la manière dont nous percevons les changements que nous affrontons aujourd’hui. Ce n’est pas rien.
Et, fait notable, cela ne tient pas à une découverte : cela tient à deux mots. Deux mots réunis en une expression
nouvelle, introduite dans le titre de l’article signé par le grand géochimiste de l’université Columbia. Voici ce titre : «Sommes-nous à la veille d’un réchauffement global prononcé ? » « Réchauffement global », on l’aura deviné, est l’expression nouvelle. Ce qui se produit est un déséquilibre radiatif provoqué par les émissions humaines de gaz à effetde serre.
Wallace Broecker aurait pu traduire cela par « perturbation », « dérèglement », « crise » ou – pourquoi pas ? – par «ensauvagement » climatique…S’il a choisi « réchauffement », c’est en référence à l’augmentation de la quantité de chaleur introduite dans le système climatique. Pour le physicien, c’est l’évidence, mais pour le béotien ? « Cela sousentend quelque chose de graduel, d’uniforme et de bénin, expliquait John Holdren, professeur de sciences de l’environnement à Harvard, dans une conférence donnée voilà quelques années. Ce que nous vivons n’est rien de cela. »
…)
La suite sur le site AID: http://aid97400.lautre.net/spip.php?article1297