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« C’était dur la garde à vue, c’est pas un conte de fée »

Une fois de plus, un jeune homme de 20 ans était présenté devant le tribunal pour des faits de menaces de mort et de violences sur sa compagne âgée de 25 ans. Le 19 septembre dernier aux alentours de 13h30 sur la commune de Saint-André, la directrice d’une école a dû appeler la police pour […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 23 septembre 2019 à 21H19

Une fois de plus, un jeune homme de 20 ans était présenté devant le tribunal pour des faits de menaces de mort et de violences sur sa compagne âgée de 25 ans.

Le 19 septembre dernier aux alentours de 13h30 sur la commune de Saint-André, la directrice d’une école a dû appeler la police pour une maman d’élève qui venait de se réfugier dans l’école afin d’échapper à son petit ami. La jeune femme, qui a 3 enfants d’une première relation dont un petit âgé d’un an, se verra décerner une ITT de 2 jours.

Ce jour là, une dispute éclate au sein du couple car voilà deux heures qu’il cherche à la joindre sans succès alors qu’elle est chez son avocat pour régler un problème de garde d’enfant avec son ex. Après une quinzaine d’appels, elle finit par revenir et se fait littéralement violenter par son petit ami furieux qui estime qu’elle lui a menti sur son emploi du temps.

Dès qu’elle arrive, il l’attrape d’une main par le cou et la projette au sol. Elle se blesse en tombant. Alors que le petit d’un an se met à pleurer, il pénètre violemment dans la chambre et casse les jouets des petits. Il lui est également reproché d’avoir détérioré des meubles et le canapé à l’aide d’un couteau. 

« Elle m’en veut pour une histoire de jalousie » 

À la barre, le prévenu, plutôt grand et corpulent, ancien athlète, ne nie pas la dispute mais nie les faits de violence. Il s’exprime extrêmement vite, sans discontinuer et conteste la présidente dès qu’il est mis en cause s’agissant des violences commises. « Elle m’en veut pour une histoire de jalousie« , explique t-il pour justifier la plainte à son encontre, ajoutant « c’était dur la garde à vue, c’est pas un conte de fée ».

S’il n’est ni consommateur d’alcool et de drogues, il possède pour son jeune âge un palmarès plutôt étoffé. Avec 8 mentions à son casier, il a écopé en 2015, par le tribunal pour enfants, d’une peine de 4 ans de prison dont 1 an avec sursis mise à l’épreuve pour des faits de violence et de séquestration. 

La partie civile, représentant la victime, est très claire : « En le voyant aujourd’hui à la barre, je n’ai plus aucun doute sur les violences. Il a changé depuis qu’elle lui a dit qu’elle ne veut plus vivre avec lui. Elle s’est réfugiée à l’école avec son enfant. elle n’est pas présente aujourd’hui car elle est terrorisée de se retrouver en face de lui. Elle a même reçu des menaces du frère de monsieur ce weekend ». Elle demande une interdiction de contact avec la victime. 

« C’est pénible qu’il n’écoute pas ce qui lui est demandé »

La procureure, qui qualifie de « logorrhée » les dires du prévenu, insiste : « il s’écoute énormément, il est sans doute immature vu son jeune âge. C’est pénible qu’il n’écoute pas ce qui lui est demandé. Ce qu’il dit ne correspond pas avec ce qu’il y a dans le dossier. Le fait que ce soit la directrice qui appelle la police est important. Il n’accepte pas de ne pas savoir où elle est pendant deux heures. Ses explications sont extrêmement contradictoires« . Elle requiert une peine de 18 mois de prison dont 10 mois avec sursis mise à l’épreuve, la révocation de 5 mois d’un précédent sursis assorti du maintien en détention. 

La défense est, pour sa part perplexe sur le contenu du dossier présenté par le parquet. « Il n’y a pas d’éléments du parquet dans ce dossier. il faut obliger les parquetiers à faire les choses. On ne peut pas le juger sur son comportement à la barre. Vous allez juger sur une image. Pourquoi n’est-on pas allé plus loin ? On ne peut pas seulement juger sur la révélation des faits« , plaide l’avocat du prévenu. Le tribunal le condamne à 12 mois de prison dont 6 avec sursis, révoque de 6 mois le précédent sursis et prononce le maintien en détention. 

 

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