Avec la centralisation du RSA, le Conseil Départemental a à présent les mains libres pour se focaliser sur l’insertion des publics en difficulté. C’est donc ainsi qu’est né le dispositif R+, l’Allocation d’Insertion et de Retour à l’Emploi. Ce dispositif a un objectif : permettre une insertion durable sur le marché du travail. Pour cela, R+ peut être cumulé en complément du RSA ou compenser ses pertes, notamment en cas de formation professionnelle.
"L’Allocation R+ favorise l’insertion professionnelle par l’activité, la création d’activité, un emploi pérenne durable et la formation qualifiante et la mobilité. Ce sont des dispositifs qui permettent un retour à l’emploi des personnes bénéficiaires du RSA en compensant une partie de leur allocation", indique Cyrille Melchior.
"C’est un dispositif d’innovation sociale. Si vous êtes bénéficiaires du RSA et que vous voulez, travailler, vous former, rentrer dans le milieu de l’insertion durable, et bien vous ne perdrez pas vos allocations grâce au R+" se réjouit Jean-Marie Virapoullé. Car pour le 1er vice-président du Conseil Départemental, il y a de nombreux freins à lever pour favoriser l’accès au marché du travail. "Il y a un frein à l’emploi qui est légitime et normal. Vous allez vous former demain, une formation qualifiante. Mais si vous vous formez, on vous dit que vous perdrez vos droits au RSA. Vous réfléchissez à deux fois", souligne-t-il.
Ce sont 17 personnes qui ont signé ces premiers contrats. Le Département a déjà reçu 500 demandes, dont 200 peuvent être éligibles. Pour avoir droit à ce dispositif, il faut être au RSA depuis 6 mois et une démarche volontariste de la personne. Au total, 5 000 personnes vont bénéficier de cette aide. 2 000 dans le secteur non marchand, 2 000 dans le cadre d’une formation professionnelle rémunérée, 500 pour la création d’entreprise et 500 dans le cadre de la mobilité. C’est une enveloppe de 70 millions d’euros que la collectivité va consacrer à ce dispositif à court terme.
Cyrille Melchior, président du Conseil Départemental :
"L’Allocation R+ favorise l’insertion professionnelle par l’activité, la création d’activité, un emploi pérenne durable et la formation qualifiante et la mobilité. Ce sont des dispositifs qui permettent un retour à l’emploi des personnes bénéficiaires du RSA en compensant une partie de leur allocation", indique Cyrille Melchior.
"C’est un dispositif d’innovation sociale. Si vous êtes bénéficiaires du RSA et que vous voulez, travailler, vous former, rentrer dans le milieu de l’insertion durable, et bien vous ne perdrez pas vos allocations grâce au R+" se réjouit Jean-Marie Virapoullé. Car pour le 1er vice-président du Conseil Départemental, il y a de nombreux freins à lever pour favoriser l’accès au marché du travail. "Il y a un frein à l’emploi qui est légitime et normal. Vous allez vous former demain, une formation qualifiante. Mais si vous vous formez, on vous dit que vous perdrez vos droits au RSA. Vous réfléchissez à deux fois", souligne-t-il.
Ce sont 17 personnes qui ont signé ces premiers contrats. Le Département a déjà reçu 500 demandes, dont 200 peuvent être éligibles. Pour avoir droit à ce dispositif, il faut être au RSA depuis 6 mois et une démarche volontariste de la personne. Au total, 5 000 personnes vont bénéficier de cette aide. 2 000 dans le secteur non marchand, 2 000 dans le cadre d’une formation professionnelle rémunérée, 500 pour la création d’entreprise et 500 dans le cadre de la mobilité. C’est une enveloppe de 70 millions d’euros que la collectivité va consacrer à ce dispositif à court terme.
Cyrille Melchior, président du Conseil Départemental :
Jean-Marie Virapoullé, 1er vice-président du Conseil Départemental :