L’ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, ne se laissera pas faire. Dans un entretien accordé au Parisien, il a menacé de « parler » et de se rendre « devant les tribunaux » si jamais il était exclu de l’UMP en raison de l’affaire Bygmalion.
« Si on m’exclut de ce parti auquel j’appartiens depuis vingt-cinq ans, alors je reprendrai ma liberté de parole et je parlerai », prévient l’ancien bras droit de Jean-François Copé.
Il se dit « déterminé à aller jusqu’au bout » pour contester la procédure d’exclusion lancée contre lui fin juin. Selon Le Parisien, il aurait même obtenu le report de la commission des recours qui aurait dû statuer aujourd’hui sur son cas.
« Je suis en vacances. Je ne vois pas pourquoi je les annulerais pour répondre à une convocation qui m’a été envoyée au tout dernier moment. Et puis avant d’être entendu, j’aimerais bien qu’on me fasse parvenir le dossier fondant les motifs de mon exclusion. Curieusement, on ne me l’envoie pas. Tout simplement parce qu’il n’existe pas », explique Jérôme Lavrilleux.
Il glisse également au passage un tacle à certains membres de l’UMP, en rappelant que jusqu’à présent, il « n’a pas été poursuivi par la justice, n’a pas été mis en examen et encore moins été condamné… contrairement à d’autres qui ont toujours leur carte à l’UMP ».