Sandrine Mouleres, la femme voilée qui a refusé de payer son amende de 22 euros en avril dernier, et son mari Liès Hebbadj sont en garde à vue depuis hier.
Le parquet de Nantes enquête depuis six semaines maintenant. Si Sandrine Mouleres n’a toujours pas payé sa contravention, elle et son mari sont toujours sous les feux de la justice française qui cherche à savoir si le couple marié depuis 1999 s’est rendu complice de « fraudes sociales ».
L’enquête ordonnée par le parquet de Nantes à la demande de Brice Hortefeux qui soupçonnait une « polygamie » et des « fraudes sociales » devrait définir les éventuelles charges à l’encontre de Liès Hebbadj, commerçant de profession et père de douze enfants avec quatre femmes dont trois ne vivent pas sous son toit.
La polygamie ne semble pas avérée, ce qui aurait pu coûter à Liès Hebbadj sa nationalité française, mais le ministre de l’intérieur cherche à savoir s’il y a eu « fraudes sociales ».
Si Liès Hebbadj avait déclaré d’un air amusé que les « maîtresses » n’étaient pas interdites en France, le travail dissimulé et le recel d’escroquerie le sont. Selon Le Figaro, une perquisition a eu lieu hier dans ses locaux et un de ses employés est actuellement en garde à vue à la brigade financière.