Un enlèvement de masse
Les habitants expliquent que les femmes se sont regroupées pour aller cueillir des feuilles et des fruits sauvages en brousse car il n’y a plus rien à manger dans leur région. Ils pensent que les ravisseurs les ont emmenées dans leurs différentes bases. L’armée et ses supplétifs civils ont effectué des ratissages de la zone sans succès.
Cet enlèvement de masse de femmes est un exemple de la violence extrême que les civils sont obligés de subir dans cette région. Les femmes sont particulièrement vulnérables car elles sont souvent ciblées en raison de leur genre et de leur statut socio-économique. Les groupes jihadistes utilisent souvent les femmes et les filles comme esclaves sexuels, et ces enlèvements peuvent entraîner des conséquences dévastatrices pour les victimes et leur famille.
La crise sécuritaire dans le Burkina Faso a également des répercussions économiques et humanitaires importantes. La région du Sahel, où se situe Arbinda, est déjà confrontée à des problèmes de malnutrition et de pénurie de vivres, et l’insécurité empêche souvent les convois humanitaires d’accéder aux populations les plus vulnérables. Le blocus imposé par les groupes jihadistes aggrave encore davantage la situation.