Moins de 30 jours avant la tenue d’élections démocratiques, un coup d’Etat militaire a eu lieu mercredi soir au Burkina Faso.
La garde prétorienne de l’ancien président, Blaise Compaoré, a mis en place le général Gilbert Diendéré qui dirige un « conseil national pour la démocratie ».
Les putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont fermé les frontières et décrété un couvre-feu.
Depuis hier, ils retiennent sous la menace au palais présidentiel le président par intérim, Michel Kafando, et le chef de l’exécutif Isaac Zida ainsi que plusieurs ministres dans une caserne du palais de Kosyam.
Les militaires putschistes ont proclamé ce jeudi la dissolution des institutions de la transition.