
Après une longue période de bataille électorale contre l'actuel président de l'Université de la Réunion, Mohamed Rochdi, Philippe Jean-Pierre entre dans une nouvelle approche face à la crise budgétaire traversée par l'Université.
L'économiste et professeur universitaire entend rassembler les forces vives, les acteurs liés de près ou de loin à la filière de l'enseignement supérieur et de la recherche, pour réfléchir à un projet commun pour l'Université de la Réunion.
Lors d'une conférence de presse, il a d'abord évoqué la nécessité de demander un audit comptable pour "déceler les enjeux budgétaires". Restant largement critique quant aux agissements de Mohamed Rochdi, Philippe Jean-Pierre regrette que la méthode choisie jusqu'ici, pour dénoncer le manque de moyens alloués, soit celle du "rapport de force avec l'Etat".
Budget de l'Université: Que peut faire l'Etat? Que peuvent faire les collectivités locales?
Sur la base de cet audit, le professeur imagine la mise en place d'une table ronde, ou d'Etats généraux, où toute la communauté réfléchirait à un projet d'avenir pour l'Université: "Je pense que réduire l'offre de formation comme l'a décidé Mohamed Rochdi n'est pas une bonne attitude. Si les moyens manquent, il est nécessaire de responsabiliser tous les acteurs en leur demandant de réfléchir ensemble pour adopter une stratégie commune", indique-t-il.
Philippe Jean-Pierre regrette l'isolat du président de l'Université alors même que des étudiants manifestent dans les rues. "Ils étaient mardi environ 30 à Saint-Denis et 70 dans le Sud pour une opération escargot. Ces salves à répétition, sans grande mobilisation, ne sont pas représentatives des 12.000 étudiants et du millier de personnels. Je regrette d'ailleurs que ce ne soit pas Mohamed Rochdi qui prenne son bâton de pèlerin pour frapper aux portes des collectivités et institutions…", argumente encore Philippe Jean-Pierre.
La visite du Recteur à Paris cette semaine, ou encore celle du ministre de l'Outre-mer dans notre île très prochainement, sont sans nul doute deux temps forts attendus par les acteurs locaux ainsi que le président de l'Université.
L'économiste et professeur universitaire entend rassembler les forces vives, les acteurs liés de près ou de loin à la filière de l'enseignement supérieur et de la recherche, pour réfléchir à un projet commun pour l'Université de la Réunion.
Lors d'une conférence de presse, il a d'abord évoqué la nécessité de demander un audit comptable pour "déceler les enjeux budgétaires". Restant largement critique quant aux agissements de Mohamed Rochdi, Philippe Jean-Pierre regrette que la méthode choisie jusqu'ici, pour dénoncer le manque de moyens alloués, soit celle du "rapport de force avec l'Etat".
Budget de l'Université: Que peut faire l'Etat? Que peuvent faire les collectivités locales?
Sur la base de cet audit, le professeur imagine la mise en place d'une table ronde, ou d'Etats généraux, où toute la communauté réfléchirait à un projet d'avenir pour l'Université: "Je pense que réduire l'offre de formation comme l'a décidé Mohamed Rochdi n'est pas une bonne attitude. Si les moyens manquent, il est nécessaire de responsabiliser tous les acteurs en leur demandant de réfléchir ensemble pour adopter une stratégie commune", indique-t-il.
Philippe Jean-Pierre regrette l'isolat du président de l'Université alors même que des étudiants manifestent dans les rues. "Ils étaient mardi environ 30 à Saint-Denis et 70 dans le Sud pour une opération escargot. Ces salves à répétition, sans grande mobilisation, ne sont pas représentatives des 12.000 étudiants et du millier de personnels. Je regrette d'ailleurs que ce ne soit pas Mohamed Rochdi qui prenne son bâton de pèlerin pour frapper aux portes des collectivités et institutions…", argumente encore Philippe Jean-Pierre.
La visite du Recteur à Paris cette semaine, ou encore celle du ministre de l'Outre-mer dans notre île très prochainement, sont sans nul doute deux temps forts attendus par les acteurs locaux ainsi que le président de l'Université.