
La situation financière de l'Université de la Réunion continue d'inquiéter son personnel, ses administrateurs et ses étudiants.
Un débrayage symbolique "pour envoyer un signal au ministère de tutelle", a été effectué ce matin sur la campus du Tampon, paralysé pendant quelques minutes. "Il s'agissait d'une action symbolique, nous ne voulions pas pénaliser nos étudiants", résume Jean-Claude Galichet, responsable administratif de l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs Réunion Océan Indien (ESIROI).
Le noeud du problème est connu depuis quelques semaines. Il manque 5,4 millions d'euros à l'Université pour boucler son budget 2013. Pourtant, les garanties avaient été prises fin 2012 pour que le premier exercice en mode Responsabilité et Compétences Elargies (RCE) se fasse dans les meilleures conditions, explique Jean-Claude Galichet.
"Le conseil d'administration de l'Université avait arrêté son budget, en équilibre, en décembre 2012, et selon les prévisions qu'il avait pu établir. Les conclusions de ce CA ont été transmises au ministère de tutelle mais nous n'avons reçu aucune notification dans les deux mois réglementaires", oppose-t-il. La suite est connue. Engagée dans des recherches d'économies budgétaires à tous les étages, l'annonce d'une moindre dotation, contrairement à ce qu'avait promis la ministre de l'enseignement supérieur Geneviève Fioraso, ne passe décidément pas auprès de la présidence de l'Université de la Réunion.
Ce budget est jugé inacceptable et se traduirait en l'état par des suppressions de filières au sein des composantes, des augmentations des droits d’inscriptions réclamés aux étudiants ou encore des gels de postes d'enseignants et de personnels, s'étaient alarmés l'Unef et la FSU Univ Réunion, soutenant une position commune lors d'assemblées générales au Tampon et au Moufia début mars.
Un débrayage symbolique "pour envoyer un signal au ministère de tutelle", a été effectué ce matin sur la campus du Tampon, paralysé pendant quelques minutes. "Il s'agissait d'une action symbolique, nous ne voulions pas pénaliser nos étudiants", résume Jean-Claude Galichet, responsable administratif de l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs Réunion Océan Indien (ESIROI).
Le noeud du problème est connu depuis quelques semaines. Il manque 5,4 millions d'euros à l'Université pour boucler son budget 2013. Pourtant, les garanties avaient été prises fin 2012 pour que le premier exercice en mode Responsabilité et Compétences Elargies (RCE) se fasse dans les meilleures conditions, explique Jean-Claude Galichet.
"Le conseil d'administration de l'Université avait arrêté son budget, en équilibre, en décembre 2012, et selon les prévisions qu'il avait pu établir. Les conclusions de ce CA ont été transmises au ministère de tutelle mais nous n'avons reçu aucune notification dans les deux mois réglementaires", oppose-t-il. La suite est connue. Engagée dans des recherches d'économies budgétaires à tous les étages, l'annonce d'une moindre dotation, contrairement à ce qu'avait promis la ministre de l'enseignement supérieur Geneviève Fioraso, ne passe décidément pas auprès de la présidence de l'Université de la Réunion.
Ce budget est jugé inacceptable et se traduirait en l'état par des suppressions de filières au sein des composantes, des augmentations des droits d’inscriptions réclamés aux étudiants ou encore des gels de postes d'enseignants et de personnels, s'étaient alarmés l'Unef et la FSU Univ Réunion, soutenant une position commune lors d'assemblées générales au Tampon et au Moufia début mars.