Christopher Caterino était steward à Air France. Arrêté à Maurice en possession d’une grande quantité de Subutex, il a été arrêté et assigné à résidence avant son jugement. Clamant son innocence, Christophe Caterino s’est finalement enfui par bateau à l’île de la Réunion avant de retourner en France ([lire l’article]urlblank:http://www.zinfos974.com/Affaire-Subutex-Le-chef-de-cabine-d-Air-France-en-cavale_a8466.html ). Il est aujourd’hui sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par Interpol.
Dans une interview accordée à l’Express de Maurice en marge du Festival international du Film de l’Océan Indien, Bruno Gaccio a déclaré avoir « aidé » le steward, tout en restant très évasif sur cette « aide » précisant simplement avoir « passé un coup de fil au bon moment ».
Voici le début de l’interview :
« Ile Maurice : ces mots évoquent quoi pour vous ?
Ma famille, mes enfants. Ils se sont tous baignés, pour la première fois de leur vie, à Maurice. Je viens ici au moins une fois par an, depuis quinze ans, même au mois d’août quand ce n’est pas top. J’aime ce visage de l’île Maurice, pluvieux. L’eau est plus fraîche mais on est tranquille. La côte Nord est mon coin préféré.
L’envers de la carte postale vous intéresse ?
Mais je le connais ! Au début, je venais dans les hôtels. Maintenant, je loue des petites maisons, ça facilite le contact avec les Mauriciens. Je suis toujours touriste, la peau couleur vanille- fraise, mais je fais mes courses au supermarché, je discute avec les gens ; je connais l’envers de la carte postale. J’ai même un ami steward qui s’est retrouvé en tôle à cause d’une histoire de Subutex
Christophe Caterino ?
Oui.
C’est un ami à vous ?
Oui. On l’a aidé, on a essayé… ( Il s’interrompt.)
Vous êtes derrière son évasion ?
Non, je suis derrière rien du tout. Simplement, je l’ai aidé.
Ça veut dire quoi ?
Ça veut dire aider. Passer un coup de fil au bon moment. S’occuper des gens, quoi… Contrairement à ce qu’ont dit les autorités mauriciennes, ce qui lui est arrivé est complexe. Il ne méritait pas ça. Si Christophe avait été un trafiquant de drogue, évidemment, je ne l’aurais pas aidé.
Comment va- t- il ?
Je ne sais pas où il est… Vous savez, vous ? ( Sourire en coin.) Vous avez d’autres amis ici ? Pas vraiment. Tiens, c’est vrai, c’est curieux… Je suis assez sauvage comme garçon. »
Lire l’intégralité de l’interview [ici]urlblank:http://www.lexpress.mu/services/epaper-69829-b-bruno-gaccio-co-createur-des-guignols-de-l-info-canal-j-ai-aide-christophe-caterino-b.html .