Si le nom de la conférence de presse, baptisée "tourner la page d’une gestion financière non maîtrisée", laissait penser à une tribune contre son prédécesseur, Bruno Domen aura été plus sobre et plus mesuré qu’espéré. Sans jamais prononcer le nom de Thierry Robert, le maire de Saint-Leu a bien fait comprendre qu’il devait toujours régler l’ardoise de son prédécesseur.
"On n’est pas dans le réseau d’alerte. La préfecture nous a écrit et nous met en garde si on ne redresse pas la situation", souligne Bruno Domen. Pour cette raison, il a donc déclenché une analyse financière pour identifier les sources de cet endettement entre 2008 et 2020. Et le nom qu’on ne prononce pas est finalement revenu très souvent.
Les subventions jamais demandées
"On doit prendre des mesures fortes pour sortir de la crise et poursuivre notre développement. Le choix de la personne avant moi a été de ne jamais mobiliser les aides régionales et départementales", a expliqué l’édile. Pour justifier son propos, il a pris l’exemple de la médiathèque et de la piscine municipale pour lesquelles la ville aurait pu bénéficier d’aides régionales à hauteur 5,7 millions d’euros (sur 16), mais qui n’ont jamais été demandées.
"On s’est rendu compte durant cette analyse qu’il y a eu une période, concentrée sur 2010 jusqu’à 2015, avec de gros investissements. 200 millions d’investissements qui, pour la plupart, n’ont pas été subventionnés", indique-t-il. Des investissements réalisés principalement sur l’emprunt qui ont fait grimper la dette jusqu’à 51 millions d’euros début 2016, ce qui représentait un taux de désendettement sur 30 ans. Un chiffre que le maire actuel a fait redescendre à 16 ans en 2020.
"On a voulu tourner la page de ce qui se faisait. Aujourd’hui, on veut sortir du rouge et retrouver la crédibilité financière. On veut poursuivre notre action et le développement de la ville", annonce Bruno Domen. Néanmoins, l’ancien maire n’est pas responsable des pertes de rentrées d’argent comme la fin de la taxe d’habitation, soit 1,2 million de pertes annuelles, ou les conséquences de la crise sanitaire.
Un pack de mesures
Cette situation est "tendue, mais pas critique", explique le maire. Pour atteindre son ambition d’un retour au vert en 2024, Bruno Domen propose un pack de mesures. La maîtrise des dépenses de fonctionnement, la stabilisation des charges, faire rentrer des recettes et stabiliser la masse salariale sont au cœur de cette nouvelle rigueur budgétaire. Rebâtir la trésorerie et retrouver la confiance des partenaires bancaires sont également un élément majeur de cette politique.
La ville veut également trouver un meilleur équilibre entre la contribution de l’usager et celle du contribuable. Ainsi, Bruno Domen a annoncé la fin de la cantine à 1€ pour tous afin de la remplacer par un système progressif allant de 0,80 à 3,50€ par repas selon les revenus. Les centres de loisirs vont également connaître une revalorisation. Les salles pour les évènements verront aussi leurs tarifs augmenter afin de pouvoir financer leur entretien.
Des réalisations et des projets
Malgré ces difficultés, la ville a tout de même assez pour terminer des travaux comme ceux des écoles Peyret Forcarde et des Camélias et ceux des ronds-points aux entrées de ville. Un service d’accompagnement aux familles endeuillées a vu le jour. Les travaux de l’usine de stabilisation ont également démarré cette année.
Un programme pluriannuel d’investissement (PPI) va être élaboré. Des projets vont être lancés comme l’agrandissement de la ZAC de la Pointe des Châteaux, l’aménagement du port, l’extension du cimetière et la rénovation du centre-ville.
Des promesses d’équilibre et de sérieux budgétaires qui devraient faire plaisir aux administrés, plus qu’à celui dont on ne dit pas le nom.
"On n’est pas dans le réseau d’alerte. La préfecture nous a écrit et nous met en garde si on ne redresse pas la situation", souligne Bruno Domen. Pour cette raison, il a donc déclenché une analyse financière pour identifier les sources de cet endettement entre 2008 et 2020. Et le nom qu’on ne prononce pas est finalement revenu très souvent.
Les subventions jamais demandées
"On doit prendre des mesures fortes pour sortir de la crise et poursuivre notre développement. Le choix de la personne avant moi a été de ne jamais mobiliser les aides régionales et départementales", a expliqué l’édile. Pour justifier son propos, il a pris l’exemple de la médiathèque et de la piscine municipale pour lesquelles la ville aurait pu bénéficier d’aides régionales à hauteur 5,7 millions d’euros (sur 16), mais qui n’ont jamais été demandées.
"On s’est rendu compte durant cette analyse qu’il y a eu une période, concentrée sur 2010 jusqu’à 2015, avec de gros investissements. 200 millions d’investissements qui, pour la plupart, n’ont pas été subventionnés", indique-t-il. Des investissements réalisés principalement sur l’emprunt qui ont fait grimper la dette jusqu’à 51 millions d’euros début 2016, ce qui représentait un taux de désendettement sur 30 ans. Un chiffre que le maire actuel a fait redescendre à 16 ans en 2020.
"On a voulu tourner la page de ce qui se faisait. Aujourd’hui, on veut sortir du rouge et retrouver la crédibilité financière. On veut poursuivre notre action et le développement de la ville", annonce Bruno Domen. Néanmoins, l’ancien maire n’est pas responsable des pertes de rentrées d’argent comme la fin de la taxe d’habitation, soit 1,2 million de pertes annuelles, ou les conséquences de la crise sanitaire.
Un pack de mesures
Cette situation est "tendue, mais pas critique", explique le maire. Pour atteindre son ambition d’un retour au vert en 2024, Bruno Domen propose un pack de mesures. La maîtrise des dépenses de fonctionnement, la stabilisation des charges, faire rentrer des recettes et stabiliser la masse salariale sont au cœur de cette nouvelle rigueur budgétaire. Rebâtir la trésorerie et retrouver la confiance des partenaires bancaires sont également un élément majeur de cette politique.
La ville veut également trouver un meilleur équilibre entre la contribution de l’usager et celle du contribuable. Ainsi, Bruno Domen a annoncé la fin de la cantine à 1€ pour tous afin de la remplacer par un système progressif allant de 0,80 à 3,50€ par repas selon les revenus. Les centres de loisirs vont également connaître une revalorisation. Les salles pour les évènements verront aussi leurs tarifs augmenter afin de pouvoir financer leur entretien.
Des réalisations et des projets
Malgré ces difficultés, la ville a tout de même assez pour terminer des travaux comme ceux des écoles Peyret Forcarde et des Camélias et ceux des ronds-points aux entrées de ville. Un service d’accompagnement aux familles endeuillées a vu le jour. Les travaux de l’usine de stabilisation ont également démarré cette année.
Un programme pluriannuel d’investissement (PPI) va être élaboré. Des projets vont être lancés comme l’agrandissement de la ZAC de la Pointe des Châteaux, l’aménagement du port, l’extension du cimetière et la rénovation du centre-ville.
Des promesses d’équilibre et de sérieux budgétaires qui devraient faire plaisir aux administrés, plus qu’à celui dont on ne dit pas le nom.