
"Le tatouage est une façon de les avoir tous les jours dans la peau", se projette désormais Alexia, bénévole accomplie aux cotés de Julie
Alexia a traversé quatre fois cette terrible épreuve en raison d’une maladie génétique. Elle est passée par toutes les étapes avant d’accepter la main que l’association Nos Tout-Petits lui a tendue et devenir elle-même bénévole. "On se comprend les uns et les autres parce qu’on passe par cette situation". La haine, la colère, l’injustice… L’association propose un soutien "sans aucun jugement" aux parents en deuil après le décès survenu en cours de grossesse, à la naissance, ou durant les sept premiers jours de vie.
Ce deuil a de particulier qu’il anéantit le projet de vie. "Le chemin est long pour accepter l’inacceptable", confie Alexia. Pour y aider, outre le soutien par des groupes de parole, des lâchers de ballon, l’association organise également des cérémonies d’adieu dans un funérarium. "Un moment de recueillement pour dire au revoir durant lequel toutes les confessions religieuses sont acceptées". Malheureusement, peu de proches des parents endeuillés y assistent. Il y a "une sorte de tabou. Ce que l’on entend souvent c’est 'vous êtes encore jeunes ! Vous pouvez encore en avoir d’autres'. Mais l’enfant perdu ne sera jamais remplacé. Il n’y a pas de bébé pansement", explique Alexia.
L’association milite pour que malgré le deuil périnatal, leur soit reconnu le statut de parent. "Un homme qui a perdu sa femme on l’appelle un veuf ou une veuve si c’est une femme. Un enfant qui a perdu ses parents, c’est un orphelin mais quel nom donne-t-on aux parents qui ont perdu un enfant ?" L’association mène également le combat de faire entrer le mot "parange", la contraction de "parent" et "ange" dans la langue française et l’espace social.
En attendant que le terme soit également inscrit au dictionnaire, Nos Tout-Petits de La Réunion dévoile à compter de ce vendredi 15 octobre jusqu’au 26 novembre prochain, les émouvants et tendres clichés de Ktymini. La photographe à la retraite est bénévole de l’association Souvenange. La mission de cette association, avec l’accord de la famille, est de prendre des photos positives du bébé décédé. Ici KTymini a immortalisé les messages que des parents ont gravé à l’encre sur leur peau. Une trentaine de "paranges" ont participé.
Ce deuil a de particulier qu’il anéantit le projet de vie. "Le chemin est long pour accepter l’inacceptable", confie Alexia. Pour y aider, outre le soutien par des groupes de parole, des lâchers de ballon, l’association organise également des cérémonies d’adieu dans un funérarium. "Un moment de recueillement pour dire au revoir durant lequel toutes les confessions religieuses sont acceptées". Malheureusement, peu de proches des parents endeuillés y assistent. Il y a "une sorte de tabou. Ce que l’on entend souvent c’est 'vous êtes encore jeunes ! Vous pouvez encore en avoir d’autres'. Mais l’enfant perdu ne sera jamais remplacé. Il n’y a pas de bébé pansement", explique Alexia.
L’association milite pour que malgré le deuil périnatal, leur soit reconnu le statut de parent. "Un homme qui a perdu sa femme on l’appelle un veuf ou une veuve si c’est une femme. Un enfant qui a perdu ses parents, c’est un orphelin mais quel nom donne-t-on aux parents qui ont perdu un enfant ?" L’association mène également le combat de faire entrer le mot "parange", la contraction de "parent" et "ange" dans la langue française et l’espace social.
En attendant que le terme soit également inscrit au dictionnaire, Nos Tout-Petits de La Réunion dévoile à compter de ce vendredi 15 octobre jusqu’au 26 novembre prochain, les émouvants et tendres clichés de Ktymini. La photographe à la retraite est bénévole de l’association Souvenange. La mission de cette association, avec l’accord de la famille, est de prendre des photos positives du bébé décédé. Ici KTymini a immortalisé les messages que des parents ont gravé à l’encre sur leur peau. Une trentaine de "paranges" ont participé.