
Plus de 150 personnes se sont rassemblées ce samedi après-midi sur le parvis des Droits de l'Homme à Champ Fleuri, Saint-Denis, pour soutenir le mouvement "Bring back our girls" et dénoncer l'enlèvement des 220 jeunes filles au Nigéria par l'organisation islamiste armée, Boko Haram.
Des membres du public, des associations et des personnalités politiques comme Ericka Bareigts, députée, Huguette Bello, présidente de l'Union des femmes réunionnaise, Yolaine Costes candidate UMP aux élections européennes, ainsi que Valérie Filain, journaliste à Réunion 1ère à l'origine du soutien "Bring back our girls" au sein de la chaine publique, sont venus soutenir la députée Monique Orphé qui a pris l'initiative d'organiser le rassemblement.
"Cette manifestation sert à refuser la banalisation, a-t-elle annoncé, derrière notre télé, avec tous ces enlèvements, on a tendance à ne plus réagir. Ce mouvement, "Rend' nout zenfans", rappelle la solidarité dont nous sommes capables de faire preuve, et la chance que nous avons de vivre dans cette belle république qu'est la France".
"Avec cette mobilisation apolitique, La Réunion a décidé d'apporter sa pierre à l'édifice", a ajouté Valérie Filain.
39 millions d'adolescentes déscolarisées dans le monde
Huguette Bello a livré un discours émouvant et indigné. "C'est un cri de colère et de rage. Nous avons droit à la protestation et le devoir de révolte. Ces femmes sont au mieux des animaux et au pire des objets. Leur douleur est notre douleur", a-t-elle affirmé avant de donner quelques prénoms de ces jeunes filles âgées entre 11 et 15 ans et rappeler qu'elles seront vendues, violées ou mariées.
La Ligue des Droits de l'Homme et la Ligue de l'enseignement ont aussi apporté leur soutien.
Monique Oprhé a rappelé le sort des femmes dans le monde et les 39 millions d'adolescentes déscolarisées.
Les lycéennes enlevées sont toujours introuvables et l’incapacité des autorités nigérianes à localiser est de plus en plus critiquée.
Des membres du public, des associations et des personnalités politiques comme Ericka Bareigts, députée, Huguette Bello, présidente de l'Union des femmes réunionnaise, Yolaine Costes candidate UMP aux élections européennes, ainsi que Valérie Filain, journaliste à Réunion 1ère à l'origine du soutien "Bring back our girls" au sein de la chaine publique, sont venus soutenir la députée Monique Orphé qui a pris l'initiative d'organiser le rassemblement.
"Cette manifestation sert à refuser la banalisation, a-t-elle annoncé, derrière notre télé, avec tous ces enlèvements, on a tendance à ne plus réagir. Ce mouvement, "Rend' nout zenfans", rappelle la solidarité dont nous sommes capables de faire preuve, et la chance que nous avons de vivre dans cette belle république qu'est la France".
"Avec cette mobilisation apolitique, La Réunion a décidé d'apporter sa pierre à l'édifice", a ajouté Valérie Filain.
39 millions d'adolescentes déscolarisées dans le monde
Huguette Bello a livré un discours émouvant et indigné. "C'est un cri de colère et de rage. Nous avons droit à la protestation et le devoir de révolte. Ces femmes sont au mieux des animaux et au pire des objets. Leur douleur est notre douleur", a-t-elle affirmé avant de donner quelques prénoms de ces jeunes filles âgées entre 11 et 15 ans et rappeler qu'elles seront vendues, violées ou mariées.
La Ligue des Droits de l'Homme et la Ligue de l'enseignement ont aussi apporté leur soutien.
Monique Oprhé a rappelé le sort des femmes dans le monde et les 39 millions d'adolescentes déscolarisées.
Les lycéennes enlevées sont toujours introuvables et l’incapacité des autorités nigérianes à localiser est de plus en plus critiquée.





