La campagne électorale ayant été très âpre entre les deux camps, Lula s’est engagé à réconcilier le pays. « Je vais gouverner pour 215 millions de Brésiliens, et pas seulement ceux qui ont voté pour moi », a-t-il déclaré à la foule venue en nombre assister à l’intronisation.
Bien que vivant ce moment pour la 3e fois, le chef historique de la gauche brésilienne a été submergé par l’émotion. Il a promis de lutter contre la faim, qu’il juge comme « le plus grave des crimes ». Il s’est également engagé à lutter contre les inégalités, afin que « plus personne ne soit un citoyen de seconde classe. »
Lula n’a pas hésité à dénoncer le bilan de Jair Bolsonaro, qu’il accuse d’avoir « épuisé les ressources de la santé, démantelé l’éducation, la culture, la science et la technologie et détruit la protection de l’environnement ». Il assure que le pays n’a pas besoin de déboiser pour soutenir son agriculture.
Lula réalise un incroyable retour sur le devant de la scène politique. Après deux mandats de 2003 à 2010, il avait connu des ennuis judiciaires qui l’avaient envoyé en prison pour des accusations de corruption.
La cérémonie s’est terminée par une minute de silence en hommage à Pelé et à Benoît XVI.