
La situation peine à se débloquer aux Brasseries de Bourbon. Depuis le début de la grève, le mardi 5 mai, les réunions au sujet des NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) se multiplient entre la direction et les 180 salariés en grogne, mais aucune sortie de crise n’a encore été trouvée.
A 10h30, les syndicalistes étaient une nouvelle fois convoqués par les dirigeants qui restent inflexibles. 0,80% de revalorisation salariale reste leur seule proposition. Les salariés ont également soumis une proposition selon le protocole de désaccord, évaluée à 1%. Les discussions portaient ce matin sur la participation que pourrait céder la direction. Mercredi, le personnel réclamait un quart de la défiscalisation perçue par l’entreprise.
"Une absence de dialogue social"
Au-delà des négociations, les syndicalistes déplorent "l’absence de dialogue social". "La direction veut imposer ses règles, elle fuit toute négociation, dénonce Prosper Dalleau, délégué syndical de la CFDT. Nous sommes restés pacifistes jusque-là mais il y a des choses à dénoncer. Pourquoi une femme qui prend un congé maternité est changée de poste à son retour ? Pourquoi certains salariés sont-ils en intérim à temps plein depuis plus de 10 ans ?" Et de poursuivre : "Il y a une réelle souffrance du personnel au sein de cette société. On ne peut pas fermer les yeux".
Les fabricants de la Dodo ont par ailleurs dû faire appel à des sous-traitants pour assurer la livraison de leurs produits dans toute l’île. Commerçants et restaurateurs vivent les répercussions de la grève chacun différemment. Si certaines grandes surfaces parviennent à assurer un réapprovisionnement presque normal de leurs rayons, d’autres pourraient se retrouver en rupture de stock dès le début de la semaine prochaine.
A 10h30, les syndicalistes étaient une nouvelle fois convoqués par les dirigeants qui restent inflexibles. 0,80% de revalorisation salariale reste leur seule proposition. Les salariés ont également soumis une proposition selon le protocole de désaccord, évaluée à 1%. Les discussions portaient ce matin sur la participation que pourrait céder la direction. Mercredi, le personnel réclamait un quart de la défiscalisation perçue par l’entreprise.
"Une absence de dialogue social"
Au-delà des négociations, les syndicalistes déplorent "l’absence de dialogue social". "La direction veut imposer ses règles, elle fuit toute négociation, dénonce Prosper Dalleau, délégué syndical de la CFDT. Nous sommes restés pacifistes jusque-là mais il y a des choses à dénoncer. Pourquoi une femme qui prend un congé maternité est changée de poste à son retour ? Pourquoi certains salariés sont-ils en intérim à temps plein depuis plus de 10 ans ?" Et de poursuivre : "Il y a une réelle souffrance du personnel au sein de cette société. On ne peut pas fermer les yeux".
Les fabricants de la Dodo ont par ailleurs dû faire appel à des sous-traitants pour assurer la livraison de leurs produits dans toute l’île. Commerçants et restaurateurs vivent les répercussions de la grève chacun différemment. Si certaines grandes surfaces parviennent à assurer un réapprovisionnement presque normal de leurs rayons, d’autres pourraient se retrouver en rupture de stock dès le début de la semaine prochaine.